Plus de 210 désistements pour faire barrage au Rassemblement national
La stratégie a été clairement martelée dès le soir du premier tour, le 30 juin, par les leaders de l'alliance des gauches, le Nouveau front populaire (NFP). Si le candidat NFP arrivait en troisième position et s'il y avait un risque que l'opposant du Rassemblement national (RN) l'emporte, alors, le candidat de gauche devait se désister. Soit en faveur d'un autre candidat de gauche (dans le cas des dissidences), soit en faveur de la majorité présidentielle. Et même, dans certains cas, en faveur d'un candidat des Républicains.
Dans la quasi-totalité des circonscriptions où le cas de figure s'est présenté, la consigne a été appliquée, à l'exception de 7 situations. Ainsi, selon un décompte de l'AFP, 126 membres du Nouveau front populaire ont choisi de se désister, dont 47 insoumis, 31 socialistes, 22 écologistes, 16 communistes et 5 de leurs alliés (Place publique, Générations et autres).
Des désistements importants chez Ensemble
Un peu moins enthousiastes pour se retirer et laisser la place à des candidats de gauche, encore moins quand ledit candidat est issu de La France insoumise, ceux de la majorité présidentielle ont tout de même abandonné leur combat pour 78 d'entre eux.
Attitude plus logique, les Républicains totalisent seulement 2 désistements.
Au final, selon un décompte du Monde, il ne resterait plus que 95 triangulaires, pour le scrutin du 7 juillet, contre 403 duels, et, tout de même 2 quadrangulaires.
Des ténors écartés
Parmi les désistements, des députés ...