«Cette 1re place de la CFDT est aussi celle de générations de militant·e·s, dont ses secrétaires généraux. Eugène, Edmond, Jean, Nicole et François ont œuvré pour amener notre organisation où elle est aujourd’hui.»

C’est un scrutin historique pour la CFDT. Après la publication des résultats des élections professionnelles dans la fonction publique mardi, l’organisation est devenue le premier syndicat français, public et privé confondus. La CFDT, qui occupait déjà la première place dans le privé, devance donc désormais aussi la CGT en comptant le public. Si l’on s’attache aux résultats seuls, la CGT reste première dans la fonction publique dans son ensemble (Etat, hospitalière, territoriale) avec 21,8 % des suffrages. Suivie par la CFDT (19 %) et FO (18,1 %). Mais il suffisait que l’avantage en voix de l’organisation dirigée par Philippe Martinez diminue de 20 000 pour que la CFDT lui passe devant. C’est désormais chose faite.

Un coup dur pour la CGT, qui continue sa dégringolade dans la fonction publique. Pour tenter de convaincre, la confédération s’était pourtant fait aider, cette année, par une société de communication, notamment pour repenser ses flyers de campagne. Sur les conseils des pros de la com, le logo de la centrale avait été enlevé de la première page des documents distribués. «On avait remarqué que les agents avaient souvent du mal à prendre nos tracts. Avec ce nouveau format, sans logo, ça marche mieux», expliquait il y a quelques jours Erwan Trézéguet, chargé de la campagne pour la CGT fonction publique. Mais cela n’a pas suffi.

De son côté, FO, qui pouvait redouter une baisse de sa cote de popularité en raison des récents scandales au sein de l’organisation (fichage, notes de frais), a préservé l’essentiel. Le syndicat reste à la première place «dans la fonction publique de l’Etat et conquiert la seconde place dans la fonction publique hospitalière», a tweeté son secrétaire général, Yves Veyrier.

Au-delà des effets d’annonce, ces élections peuvent aussi inquiéter les organisations syndicales. Lancées il y a deux semaines pour les 5,2 millions d’agents, elles ont connu une baisse historique de la participation, passant symboliquement sous la barre des 50 % (49,9 (...)

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