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Le 1er mai de Le Pen fille parasité par Le Pen père

Marine Le Pen et des leaders du parti d'extrême droite devant la statue de Jeanne d'Arc, à Paris, ce dimanche.

A la place du traditionnel rassemblement au pied de la statue de Jeanne d'Arc, le FN organisait cette année un «banquet patriote» autour de la présidente du parti d'extrême droite. Mais c'était sans compter l'ex-leader frontiste, qui a organisé sa propre manifestation.

Pour la deuxième année consécutive, Jean-Marie Le Pen aura donc réussi à perturber le 1er mai du Front national. Huit mois après son exclusion, et alors que le parti a transformé son traditionnel défilé en «banquet patriote», l’eurodéputé organisait dimanche matin son propre rassemblement, place des Pyramides à Paris. Seules 400 personnes ont répondu à l’appel, dont plusieurs représentants de l’extrême droite la plus radicale. Un échec militant éclipsé par cette surprise : malgré l’interdit posé par la direction du FN, pas moins de trois eurodéputés se sont affichés en compagnie de Jean-Marie Le Pen : Bruno Gollnisch, Mireille d’Ornano, Marie-Christine Arnautu, trois fidèles du «vieux», tous élus sur sa liste lors des élections européennes de 2014.

Jean-Marie Le Pen a renouvelé devant eux ses virulentes attaques contre le FN mariniste. Comparant son exclusion à la «décapitation de Louis XVI par les révolutionnaires», l’orateur a aussi fustigé la stratégie de «dédiabolisation» menée par sa fille, «un calcul de naïf, de sot ou de traître». L’ex-président frontiste a enfin jugé que sa fille serait «battue au second tour de la présidentielle et peut-être même au premier», sous les applaudissements du public.

Leur petite visite pourrait coûter cher aux trois élus frontistes – d’autant plus que Marie-Christine Arnautu figure parmi les cinq vice-présidents du parti. «Si des cadres se rendent [à ce rassemblement ndlr], ce sera un acte d’hostilité, donc ils passeront en commission de discipline», avait prévenu dès vendredi un autre vice-président du FN, Florian Philippot. Dimanche, plusieurs responsables jugeaient sévèrement leurs camarades. «A un moment, il faut choisir son camp, déclarait ainsi (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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