Il y a 16 ans, dès ses premières minutes, le film le plus attendu de l'année avait calmé tous les spectateurs
Nous sommes en juin 2005. Batman Begins (le premier volet de la trilogie adaptée des aventures du Chevalier Noir signée par Christopher Nolan) vient de s'achever, et dans leurs fauteuils rouges, les spectateurs essaient tant bien que mal de raccrocher leur mâchoire tandis que les lumières se rallument.
Dans la dernière séquence du long métrage, après avoir libéré Gotham de l'Epouvantail et de Ra's al Ghul, Bruce Wayne faisait face au commissaire Gordon, venu l'avertir d'une nouvelle menace autrement plus redoutable.
Trois ans d'attente
"Vol à main armée, double homicide, un certain goût pour la mise en scène, comme vous, et il laisse sa carte de visite", énonçait ainsi l'officier de police en tendant à Batman une carte "joker".
Dès lors, chacun des spectateurs savait que le second opus de la trilogie allait mettre en scène l'affrontement entre le Chevalier Noir et son ennemi le plus célèbre, mais aussi que l'attente jusqu'à la sortie de ce deuxième film allait être extrêmement longue.
Trois ans plus tard, l'heure est enfin arrivée de découvrir The Dark Knight, ouvrage pilier de la saga, dans lequel Bruce Wayne se retrouvera immanquablement confronté à sa nemesis. Le spectacle promet d'être exceptionnel, et en effet, dès les premières minutes, le public comprend instantanément qu'il est en train de regarder un grand film.
Il y a 8 ans, la première scène de ce film musical donnait une leçon de cinéma à tout le monde