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11 novembre 1973: le cessez-le-feu et la fin de la guerre de Kippour

© Michel Laurent/Gamma-Rapho via Getty Images

Après plusieurs échecs, le 11 novembre 1973, les Égyptiens et les Israéliens signent un accord de cessez-le-feu qui met fin à la guerre du Kippour. Celui-ci est respecté et porte sur l’arrêt des combats, l’échange des prisonniers et les positions des troupes sur le terrain.

La guerre du Kippour commence le 6 octobre 1973, avec l’offensive lancée par le président égyptien Anouar el-Sadate, qui a succédé au président Nasser. L’objectif principal est de reconquérir deux territoires annexés par Israël à la fin de la guerre des Six Jours en 1967 : le désert du Sinaï au sud et le plateau du Golan au nord. Les États-Unis et le président Nixon, empêtré dans l’affaire du Watergate, apportent immédiatement leur soutien à l’Israël. En conséquence, les pays arabes décident, le 17 octobre 1973, d’imposer un embargo sur le pétrole à destination des pays occidentaux. C’est le premier choc pétrolier.

Malgré l’armement sophistiqué fourni par l’Union soviétique, l’Égypte ne parvient pas à garder les positions dans le désert et l’armée israélienne reprend rapidement le contrôle sur les points stratégiques.

Le 22 octobre 1973, le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 338, négociée par les États-Unis et l'Union soviétique. Cette résolution réaffirme la validité de la résolution 242 adoptée pendant la guerre des Six Jours (juin 1967) et appelle l’Égypte, la Syrie, la Jordanie et Israël à un cessez-le-feu immédiat.

Les efforts diplomatiques du chef de la diplomatie américaine, Henry Kissinger, finissent par aboutir à un accord définitif sur le cessez-le-feu, signé le 11 novembre 1973. Cet accord est respecté et le processus de paix engagé par Kissinger se soldera par les accords de paix signés en décembre lors du sommet à Genève.


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