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100 ans de bactéries tuberculeuses, 15 centimètres de fœtus chilien et un nuage bleu sur Mars

Ouverture des tubes contenant les souches originelles du BCG, le 22 mars 2018.

Dans l'actualité scientifique de la semaine, l'institut Pasteur ouvre les tubes des souches originelles du BCG, le squelette «extraterrestre» d'Atacama révèle ses secrets et la planète rouge colore ses volcans d'azur.

Les actualités scientifiques qui ont retenu notre attention cette semaine.

Un second souffle pour le BCG ?

Ouverture des tubes contenant les souches originelles du BCG, le 22 mars 2018. (capture d’écran de la vidéo de l’Institut Pasteur de Lille)

Si la mortalité liée à la tuberculose a chuté de 37% depuis l’an 2000, elle reste aujourd’hui l’une des maladies les plus dangereuses dans les pays en développement. Plus de 10 millions de nouveaux cas se sont déclarés en 2016 et 1,7 million de personnes en sont mortes – l’Inde, l’Indonésie et la Chine sont au premier plan. La tuberculose est particulièrement redoutable pour les personnes porteuses du VIH, très vulnérables aux infections : c’est la première cause de mortalité dans la population séropositive.

Et pour ne rien arranger, les traitements antibiotiques font face à de gros problèmes de résistance bactérienne, et le seul vaccin en usage, celui qu’on appelle BCG pour «vaccin bilié de Calmette et Guérin», est notoirement inefficace : il fait mouche dans quelques pays occidentaux et septentrionaux mais ne sert strictement à rien dans les zones les plus sensibles à la pandémie. On le sait depuis les années 1960… Bref, comme le résument Laleh Majlessi et Roland Brosch, chercheurs à l’institut Pasteur, «l’élaboration et l’administration d’un vaccin efficace de nouvelle génération est une nécessité de santé publique.»

C’est pourquoi ce jeudi 22 mars, presque cent ans après les premiers tests du BCG sur l’homme par Albert Calmette et Camille Guérin, l’Institut Pasteur de Lille vient de procéder à l’ouverture des tubes contenant les souches originelles du BCG pour essayer de les remettre en culture et voir ce qu’elles valent. Si c’est possible, le génome de ces bactéries atténuées sera séquencé pour (...)

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