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Ces 10 facteurs sociaux pourraient augmenter les risques de décès, selon une étude

Ces 10 facteurs sociaux pourraient augmenter les risques de décès, selon une étude

Un divorce, des difficultés financières ou des pensées négatives sur le long terme augmenteraient le risque de décès prématuré, selon une étude canadienne.

Certains facteurs sociaux et comportementaux pourraient augmenter le risque de décès prématurés selon une nouvelle étude menée par l’Université de British Columbia à Vancouver, au Canada. Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont analysé le mode de vie de 13 611 adultes de plus de 22 ans aux États-Unis entre 1992 et 2008. Ils ont, par la suite, identifié les différentes causes de décès, non biologiques, entre 2008 et 2014. 57 facteurs sociaux et comportementaux ont été examinés. Ils ont été répartis en six catégories : les antécédents familiaux, comme le faible niveau de scolarité des parents, les difficultés financières, les habitudes de vie, comme le tabac, les interactions sociales, comme le divorce, les caractéristiques psychologiques et les événements indésirables rencontrés à l’âge adulte, comme la discrimination.

Les chercheurs ont ainsi déterminé dans quelle mesure tous ces facteurs étaient liés au décès d’une personne en répertoriant la probabilité qu’elle les ait subis. Ils ont ainsi mis en évidence les dix principales causes :

N°1 : le tabac

N°2 : un divorce

N°3 : l’alcool

N°4 : les difficultés financières récentes

N°5 : le chômage

N°6 : le fait d’être fumeur dans les années antérieures

N°7 : le fait de se sentir malheureux dans sa vie

N°8 : le fait de ne jamais avoir été marié

N°9 : le fait de recevoir des aides alimentaires

N°10 : le fait d’être dans une dynamique négative

Les scientifiques n’ont pas réussi à déterminer comment ces différents facteurs pouvaient avoir une incidence sur l’espérance de vie. Si l’on sait que le tabac et l’alcool peuvent nuire à la santé, il n’a jamais été démontré que le moral d’une personne ou son statut marital pouvaient avoir un quelconque retentissement sur sa vie. Ils ont toutefois émis l’hypothèse que les célibataires avaient tendance à moins prendre soin d’eux ou à se rendre moins régulièrement chez le médecin car il n’avait personne à leurs côtés pour les y presser.

Pour Eli Puterman, auteur principal de cette étude et chercheur, ces résultats constituent une avancée majeure. Il espère qu’ils soient pris en considération par les décideurs politiques. Il estime, en effet, “qu’il existe plusieurs facteurs qui interagissent tous les uns avec les autres et qui ont, d’une façon ou d’une autre, une incidence sur notre mortalité depuis la petite enfance jusqu’à la fin de l’âge adulte”.