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Des étudiants se mobilisent contre la fin des bourses au mérite

Le coût de la vie pour les étudiants grimpe encore à la rentrée, selon l'Unef

Ces bourses d'un montant de 1 800 euros par an devaient déjà être supprimées en 2013. Elles sont pourtant un coup de pouce important pour de brillants bacheliers éligibles au critères sociaux du Crous.

Une association d’étudiants a dénoncé, vendredi, la suppression progressive des bourses au mérite, espérant rencontrer rapidement la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem pour l’alerter sur les risques financiers qu’ils risquent de rencontrer.

Expérimentée depuis 1998, l’aide au mérite s’adressait aux étudiants éligibles aux critères sociaux du Crous ayant obtenu une mention «très bien» au baccalauréat, ce qui équivaut à 7 000 nouveaux bacheliers chaque année. Ils pouvaient alors prétendre à une bourse de 1 800 euros par an pendant trois ans, renouvelable deux ans.

Annoncée le 24 juillet, la décision du ministère de l’Éducation nationale de ne pas renouveler cette aide pour les nouveaux bacheliers a immédiatement provoqué un tollé sur Internet. Plus de 7 000 personnes ont signé une pétition en ligne, avant que le succès d’un groupe Facebook n’aboutisse à la création d’une association, «Touche pas à ma bourse, je la mérite».

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«On demande un rendez-vous avec les ministres concernés (Najat Vallaud-Belkacem et Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat chargée de l’enseignement supérieur, ndlr) pour leur expliquer la situation sur le terrain. Des bacheliers qui comptaient sur cette bourse ont appris en plein milieu de l’été qu’ils ne l’auraient pas», a regretté Antoine Vermorel, étudiant à Sciences Po Paris faisant partie des fondateurs de l’association, à l’occasion d’une conférence de presse.

C’est le cas d’Aurore Flamion, lycéenne originaire de Besançon qui débutera Hypokhâgne cette année après avoir obtenu 19,76 au baccalauréat. «En terme de mérite, je n’aurai pas beaucoup pu faire mieux. Mais même en étant boursière du Crous, l’aide au mérite était primordiale pour compenser les frais d’une vie étudiante à Paris. Et (...)

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