Publicité

Les étudiants étrangers reviennent sur les campus américains

Après le trou d’air dû à la pandémie, les universités américaines peuvent se féliciter du nombre d’étudiants étrangers présents sur leurs campus, rapporte le site spécialisé Inside Higher Ed qui relaie le dernier rapport de l’Institute of International Education (IIE), l’organisation basée à New York qui promeut les échanges étudiants.

“Le nombre total d’étudiants internationaux aux États-Unis avait déjà augmenté de 4 % au cours de l’année universitaire 2021-2022. Il a enregistré une nouvelle hausse de 9 % l’automne dernier, après une baisse de 15 % en 2020-2021.”

Des chiffres qui sont dans les clous des données réunies sur les précédents épisodes sanitaires, régulièrement suivis d’un rebond spectaculaire, selon Allan Goodman, le président de l’IIE.

“Moins de deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, la mobilité étudiante a fait un retour en force”, souligne Mirka Martel, responsable de la recherche, de l’évaluation et de l’apprentissage à l’IIE. C’est au niveau du troisième cycle que le phénomène est particulièrement marqué : + 17 % d’inscriptions. Pour la première fois depuis dix ans, les étudiants étrangers diplômés sont plus nombreux dans les universités américaines que les étudiants internationaux inscrits en premier cycle.

De loin, l’une des destinations les plus chères

Cela dit, le déclin enclenché par la pandémie s’est poursuivi dans certains groupes. Alors que les inscriptions en première année ont augmenté de 20 %, elles chutent globalement de 4 % en premier cycle, “ce qui suggère que de nombreux étudiants partis pendant la pandémie ne sont pas revenus”. Idem pour le nombre d’étudiants chinois présents aux États-Unis, qui continue de baisser : – 9 % globalement pour l’année 2021-2022 (et même – 13 % pour les étudiants de premier cycle).

Tout en se félicitant des derniers chiffres publiés, Rachel Banks, une experte de l’Association of International Educators (Nafsa), souligne l’urgence d’une politique nationale en matière de recrutement d’étudiants internationaux, notamment pour faire face à la concurrence du Canada et du Royaume-Uni. “Or l’obstacle auquel nous sommes confrontés face à certains concurrents, c’est que les États-Unis restent de loin l’une des destinations les plus chères pour les étudiants étrangers.”

[...] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :