Études supérieures : l’Unef fustige les promesses non tenues du gouvernement

L'Unef dresse un bilan peu reluisant de la politique d'Emmanuel Macron sur l'enseignement supérieur.  - Credit:JEAN-MICHEL DELAGE / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
L'Unef dresse un bilan peu reluisant de la politique d'Emmanuel Macron sur l'enseignement supérieur. - Credit:JEAN-MICHEL DELAGE / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Le principal syndicat étudiant charge le gouvernement. Dans un bilan de l'Union nationale des étudiants de France (Unef), révélé par Libération, le syndicat étudiant dénonce une baisse de la capacité d'accueil des universités publiques françaises de l'ordre de 6 000 places en deux ans entre 2019 et 2021. Et ce, alors que dans le même temps le ministère de l'Enseignement supérieur a annoncé en 2020 l'ouverture de 9 500 places en licence. D'autant que, selon l'Unef, une grande partie des ouvertures de places sont faites dans le cadre de formations à distance : sciences humaines (1 878 entre 2018 et 2021) et droit (1 800 sur la même période).

Résultat, ce qui devait arriver arriva, de nombreux jeunes souhaitant être admis dans une formation supérieure n'ont reçu aucune proposition. En 2021, selon l'Unef et les dernières données du ministère de l'Éducation, ce sont environ 120 000 étudiants qui se sont retrouvés sur le carreau. Un constat qui n'est pas confirmé par la Rue de Grenelle. Selon le ministère, le chiffre « ne correspond à aucune réalité de la fin de procédure Parcoursup ». L'administration argue que, sur les 120 000 jeunes n'ayant reçu aucune proposition, nombreux étaient ceux à avoir un projet « en parallèle ».

Une fois les étudiants admis à l'université, leur parcours du combattant n'est pas fini. L'Unef se plaint ainsi, toujours dans son rapport, d'un manque de places en master. Pour cela, le syndicat étudiant s'appuie sur l'augmentation considérab [...] Lire la suite