Étude. Le travail, c’est pas de la rigolade

Une étude de l’université de Stanford (Californie) met en évidence une perte généralisée de l’humour à l’entrée dans le monde professionnel. L’enquête menée auprès de 1,4 million de personnes de 166 pays révèle que la fréquence des rires et sourires baisse à partir de 23 ans. Pourtant, l’humour a beaucoup de valeur sur le marché du travail, constate The Times.

Un enfant de 4 ans rit en moyenne jusqu’à 300 fois par jour. Un quadragénaire rit autant… en dix semaines. C’est l’une des conclusions de l’étude menée par les professeures de l’Université de Stanford (Californie) Jennifer Aaker et Naomi Bagdonas, citées par The Times.

47 années très sérieuses

L’enquête réalisée auprès d’un panel de 1,4 million de personnes à travers 166 pays révèle que la fréquence des rires et des sourires chute à partir de 23 ans. Un palier qui correspond à peu près à l’entrée dans le monde du travail. La courbe du rire remonte d’ailleurs après l’âge moyen de la retraite, ce qui confirme le lien entre le monde professionnel et la perte de l’humour.

À lire aussi: Bilinguisme. “En travaillant en anglais, j’ai appris à rire de mes erreurs”

Les deux professeures ont rassemblé le résultat de leurs enquêtes dans un livre intitulé Humour, Seriously. “En clair, lorsque nous arrivons sur le marché du travail, terminé la rigolade. On ne recommence à rire qu’à 70 ans, ce qui nous laisse quarante-sept années très sérieuses”, explique l’une d’elles au Times.

“Un superpouvoir sous-estimé”

Pourtant, rire serait indispensable dans la vie professionnelle, les expressions de joie libérant notamment des substances chimiques qui réduisent le stress dans le cerveau. Dans le monde de l’entreprise, “l’humour est un superpouvoir très sous-estimé”, estime Jennifer Aaker.

Le sens de l’humour serait aussi déterminant dans les

[...] Lire la suite sur Courrier international

À lire aussi :