Jeudi, l’administration Biden a annoncé une série de sanctions visant la Russie et l’Iran. Washington accuse en effet les Gardiens de la révolution iraniens et le Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie de s’être livrés à « la détention injustifiée de ressortissants américains à l’étranger ».

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Sous couvert d’anonymat, un haut responsable américain a déclaré que cette décision des États-Unis montre « qu’il n’est pas acceptable de recourir à ce comportement ignoble consistant à utiliser des personnes humaines comme des pions, des monnaies d’échange, sans en payer les conséquences ». Alors que l’Iran et la Russie ont déjà auparavant fait l’objet de sanctions de la part de Washington, cette nouvelle série vise à « tenir les coupables responsables, et ainsi empêcher » que de tels cas se reproduisent.

Des détentions politiques

Jeudi 30 mars, la Russie avait annoncé l’arrestation et le placement en détention provisoire d’Evan Gershkovich, un journaliste américain du Wall Street Journal. Une semaine après les faits, le reporter était officiellement poursuivi pour « espionnage » par les autorités russes, bien qu’il ait rejeté « catégoriquement » ces accusations. Le Kremlin affirme qu’il a été arrêté en « flagrant délit d’espionnage », sans avancer de preuves, et l’accuse notamment de recueillir des informations sur l’industrie de la défense. ...

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