États-Unis : le projet de taxis aériens ne verra pas le jour

Le prototype de taxi volant de la société Kitty Hawk, baptisé « Flyer », a vu le jour en 2017 et a effectué 25 000 vols d'essai avant d'être rangé au placard en 2020. - Credit:HANDOUT / Kitty Hawk Corporation / AFP

Larry Page, qui finançait la société Kitty Hawk et son taxi volant, a dû renoncer au projet pour des raisons inconnues, rapporte CNN Business.

Atterrissage forcé. Avant même d'avoir concrètement vu le jour, le projet de taxis volants de Larry Page, milliardaire américain cofondateur de Google avec Sergey Brin, a été jeté aux oubliettes. Kitty Hawk, la start-up créée spécialement pour développer des taxis aériens, et financée par Larry Page, a fermé ses portes, rapporte CNN Business. Un communiqué sibyllin a été diffusé sur les réseaux sociaux : « Nous avons pris la décision de mettre fin aux activités de Kitty Hawk. Nous travaillons encore sur les détails de ce qui va suivre. »

Toutefois, avant de plier bagage, Kitty Hawk – dont le premier appareil électrique avait effectué 25 000 vols d'essai au-dessus de l'eau entre 2017 et 2020 – avait déjà noué des partenariats avec d'autres sociétés travaillant sur des prototypes de taxis volants électriques et autonomes, notamment avec Boeing, dont le projet Wisk reste toujours d'actualité.

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Boeing a d'ailleurs assuré dans un communiqué que le projet Wisk était toujours dans « une position financière solide » et qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter pour l'instant. Tout comme Kitty Hawk, Wisk travaille sur un prototype d'avion électrique, capable de s'élever dans les airs « comme un hélicoptère », « de voler comme un avion » et d'atterrir sans avoir « besoin d'une piste ». Mais le chemin jusqu'au grand public est encore long.

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