Quand Washington peine à calmer les ardeurs d'un Netanyahu va-t-en-guerre

Israël semble déterminé à pousser son avantage militaire dans le sud du Liban et face à l’Iran, tout en ignorant les appels au cessez-le-feu des Américains. Benjamin Netanyahu cherche à profiter au maximum de la période électorale aux États-Unis, au risque de déstabiliser la région, voire l'ordre mondial.

Joe Biden voulait la désescalade au Proche-Orient. Non seulement le président américain n'a pas été servi, mais il a eu droit, mardi 1er octobre, à un déluge sans précédent de missiles iraniens tirés sur Israël.

Une attaque qui a suivi l'annonce d'"incursions limitées" de l'armée israélienne sur le sol libanais. Une Opération militaire qui, elle-même, a débuté peu après une série de "frappes ciblées" contre des dirigeants du Hezbollah ayant culminé avec la mort de Hassan Nasrallah, le leader de la milice chiite pro-iranienne, lors d'un bombardement israélien sur Beyrouth le 27 septembre.

Une spirale de violences qui a fait écrire mercredi à Haaretz, l'un des principaux quotidiens israéliens, que le pays "était désormais engagé dans une guerre régionale".


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