États-Unis. Les manifestants contre le racisme et les violences policières durcissent leur tactique

À Portland ou encore à Washington, certains manifestants défilant contre les violences policières et contre le racisme prennent parfois à partie des riverains ou des passants pour leur intimer de participer. Une tactique loin de faire l’unanimité.

Plus de quatre mois après la mort de George Floyd pendant son arrestation par la police de Minneapolis, “certains militants contre les violences policières adoptent une approche plus frontale”, rapporte le New York Times.

À Portland, par exemple, où les manifestations nocturnes ont repris après une interruption de plusieurs jours en raison des incendies qui ravageaient la région, les manifestants délaissent de plus en plus le centre-ville au profit “des quartiers résidentiels majoritairement blancs. Ils appellent les riverains, à grand renfort de mégaphones, à sortir de leur maison pour se joindre au cortège dans les rues”, explique le journal.

Cette stratégie plus agressive cible des citoyens ordinaires, des passants, “particulièrement ceux refusant de montrer leur allégeance à la cause”, poursuit le quotidien.

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Dans la capitale fédérale, Washington, par exemple, ce sont “des clients dînant en terrasse d’un restaurant qui ont été pris à partie par des militants du mouvement Black Lives Matter leur intimant de choisir leur camp”. Dans plusieurs autres villes du pays, ce sont parfois des automobilistes qui se retrouvent pris au milieu des manifestants et sont sommés de montrer leur soutien.

Une tactique qui peut faire le jeu des conservateurs

Une tactique qui divise au sein même du mouvement, relève le New York Times :

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