États-Unis: l'ouragan Francine, de catégorie 2 sur 5, touche terre en Louisiane

"De fortes pluies et des (vents forts) progressent dans les terres dans le sud de la Louisiane", a alerté le Centre américain des ouragans ce mercredi 11 septembre. La submersion côtière pourrait atteindre jusqu'à 3 mètres, selon les prévisions.

L'ouragan Francine, de catégorie 2 sur 5, a touché terre ce mercredi 11 septembre en Louisiane, au sud des États-Unis, avec des vents à près de 155 km/h, a annoncé le Centre américain des ouragans (NHC).

"De fortes pluies et des (vents forts) progressent dans les terres dans le sud de la Louisiane", a écrit l'agence américaine dans un bulletin publié à minuit, heure de Paris. "Il faut désormais rester à l'intérieur et loin des fenêtres", alerte-t-elle dans un message à destination de la population locale.

"Écoutez les autorités locales. Mettez-vous à l'abri si nécessaire", ont exhorté les services météo américains. De nombreuses localités de la Louisiane ont reçu des ordres d'évacuation.

En plus du danger émanant des vents, les autorités sont surtout inquiètes des conséquences des inondations.

La submersion côtière (élévation du niveau de la mer le long des côtes) pourrait atteindre jusqu'à 3 mètres, selon les prévisions du Centre national des ouragans (NHC). L'ouragan pourrait par ailleurs provoquer par endroits jusqu'à 30 centimètres de pluie, entraînant de possibles crues éclair, y compris en ville.

La région touchée comprend notamment la Nouvelle-Orléans, meurtrie par l'ouragan Katrina en 2005. Dans plusieurs petites villes situées un peu plus au sud, comme à Jean Lafitte ou Houma, des habitants s'activaient ces dernières heures à disposer des sacs de sable pour tenter de protéger les maisons et autres bâtiments, selon des images de télévisions locales.

Le président américain, Joe Biden, a décrété ce mardi l'état d'urgence, une mesure qui permet de débloquer des fonds fédéraux pour aider les autorités locales. Jeff Landry, le gouverneur de Louisiane, avait réclamé cette aide à cause de la "gravité" attendue de la tempête.

Article original publié sur BFMTV.com