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États-Unis: plus impopulaire que jamais, Joe Biden défend son bilan un an après son investiture

Joe Biden lors d'une presse de conférence à la Maison Blanche le 19 janvier 2022  - CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Joe Biden lors d'une presse de conférence à la Maison Blanche le 19 janvier 2022 - CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Impopularité, des échecs qui se succèdent, une pandémie qui se poursuit... Joe Biden accumule les difficultés ces dernières semaines, alors qu'il célèbre ce jeudi son premier anniversaire en tant que président des États-Unis. Pour l'occasion, il a organisé une conférence de presse pour mettre en avant les réussites de ses 365 premiers jours.

Le chef de l'État s'est notamment félicité des bons résultats économiques du pays. Depuis sa prise de pouvoir, 6 millions d'emplois ont ainsi été créés. "Concernant le Covid-19, nous sommes dans une meilleure situation que l'année dernière", promet Joe Biden devant la presse. S'il a reconnu que la politique de dépistage aurait pu être meilleure, il a mis en avant la vaccination dans le pays ou l'achat récent de 20 millions de cachets du traitement de Pfizer.

"Je n'ai pas trop promis"

Par ailleurs, il a assuré que son programme "Build Back Better" allait permettre de faire baisser les factures des ménages américains, qui font face à une forte augmentation des prix depuis quelques semaines. Pour autant, celle lutte contre l'inflation sera un effort de "longue haleine" selon le démocrate.

"Je n'ai pas trop promis", assure le président des États-Unis, qui voulait notamment faire passer l'intégralité de son plan économique et social pendant la première année de son mandat, ce qui n'a pas été le cas. Il a cependant expliqué que des "morceaux" du plan social devraient être ratifiées avant l'automne prochain. De plus, la réforme électorale, qui doit protéger l'accès au vote des minorités, a toute les chances d'échouer au Congrès. "Cela a été une année de défis mais aussi une année d'énormes progrès", affirme-t-il.

"Sortir plus souvent" de Washington

Concernant ses échecs, l'ancien vice-président de Barack Obama a notamment critiqué l'opposition. Il a ainsi expliqué qu'il n'avait pas "anticipé" un tel degré d'opposition de la part des Républicains. Il n'est cependant pas revenu en longueur sur les quelques démocrates qui empêchent certaines de ses lois d'être validées au Sénat, comme Joe Manchin, élu de Virginie-Occidentale.

Reste à savoir si l'exercice de la conférence de presse aura un impact sur sa popularité auprès des électeurs. Selon un sondage Gallup, 40% des Américains ont une bonne image de lui, contre 57% il y a un an. Selon lui, ces chiffres sont notamment dû au fait qu'il n'a pas pu aller suffisamment sur le terrain à cause du "Covid et de ce qu'il se passe à Washington". Selon lui, les citoyens n'ont pas pu avoir une vraie vision de sa "sincérité", et il a donc prévu de "sortir plus souvent".

Article original publié sur BFMTV.com