États-Unis: le gouverneur Ron DeSantis règle ses compte avec les «wokistes» de Disney

AP - Douglas R. Clifford

C'est sans doute l'épilogue d'une bataille qui opposait, depuis un an, le gouverneur de Floride au groupe Disney. Ron DeSantis vient de signer une loi qui révoque le statut spécial dont bénéficiait l'entreprise pour son parc d'attraction en Floride. DeSantis accuse Disney de « wokisme » depuis que son ex-PDG a critiqué sa loi « Don't Say Gay », qui interdit de parler d'homosexualité dans les écoles primaires.

Avec notre correspondant à Miami, David Thomson

Aucun doute pour les commentateurs politiques américains. Si Ron DeSantis révoque le statut spécial de Disney en Floride, c'est uniquement pour punir la firme aux grandes oreilles qui a osé le critiquer.

Depuis les années 1960, le célèbre parc d'attraction bénéficiait de son propre district administré de façon quasi autonome près d'Orlando. Mais « aujourd'hui, le juteux business du royaume enchanté touche à sa fin », tonne DeSantis, en signant l'annulation de ce statut spécial.

Le groupe, pourtant mythique et très populaire aux États-Unis, est accusé par DeSantis d'être une firme « woke », c'est-à-dire progressiste, qui voudrait endoctriner les enfants sur les questions LGBT+.

La brouille remonte à l'année dernière, quand Bob Chapek, l'ex-PGD de Disney, a diffusé un communiqué dénonçant la loi « Don't Say Gay » de Ron DeSantis, qui interdit aux instituteurs de parler d'homosexualité dans les écoles primaires.

►À lire aussi États-Unis : mobilisation des employés de Disney contre une loi anti-LGBT en Floride


Lire la suite sur RFI