États-Unis: une femme secourue après avoir appelé la police en prétendant commander une pizza
Aux États-Unis, une femme a été sauvée de son agresseur en faisant semblant de commander une pizza auprès de la police. Les faits se sont déroulés à la mi-octobre, selon le bureau du shérif de Volusia en Floride. Cette femme a appelé le centre d'appel 911 vers 4 heures du matin.
"911, quelle est l'adresse de votre urgence?", lui répond l'agent, comme on peut l'entendre sur les fichiers audio rendus publiques.
"J'aimerais commander une pizza", répond-elle alors. De là, l'agent comprend rapidement qu'elle court un danger. Il tente de l'interroger sur sa location, mais cette femme n'a pas d'éléments à lui procurer et ne veut pas non plus donner son identité à haute voix.
"Vous ne savez pas où vous êtes?" lui demande-t-il. "Non, en fait non, je suis coincée ici, il ne veut pas me ramener chez moi", assure-t-elle signalant par la suite qu'elle est blessée mais qu'il n'est pas armé.
"Puis-je avoir une pizza, pepperoni et supplément fromage?", répète-t-elle.
"Le suspect était sur elle et elle criait à l'aide"
Les policiers ont réussi à la localiser dans un champ de la ville de Pierson en triangulant l'appel téléphonique. Puis, ils ont réussi à la retrouver dans ce champs grâce à la musique émise. Lorsque les forces de l'ordre sont arrivées, "le suspect était sur elle et elle criait à l'aide", écrit le shérif Mike Chitwood sur X.
"Il essaye de me violer, pouvez-vous m'aider", s'exclame-t-elle à l'approche des policiers.
"Dieu merci", l'entend-on ensuite crier à plusieurs reprises, en pleurs.
Cette femme expliquera par la suite qu'elle connaissait cet homme et qu'ils avaient voulu se rendre dans ce champ pour boire, "et c'est tout ce que c'était supposé être", selon ses paroles rapportées par le shérif. Mais cet homme de 27 ans, identifié comme Luis Diego Hernandez-Moncayo, serait devenu violent après avoir pris de la drogue.
Selon le bureau du shérif de Volusia, l'accusé est en situation irrégulière dans le pays et aurait déposé une demande d'asile la veille des faits.
Placé en détention, il est accusé "de tentative d'agression sexuelle, d'agression par strangulation et de séquestration", et "fait l'objet d'un avis de rétention de la part de la patrouille frontalière des États-Unis".