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États-Unis : Facebook aide la police à arrêter une mineure accusée d’avortement illégal

Le réseau social a fourni à la police américaine les messages privés qu’une femme mineure avait envoyés sur Facebook.  - Credit:WIKTOR SZYMANOWICZ / NurPhoto / NurPhoto via AFP
Le réseau social a fourni à la police américaine les messages privés qu’une femme mineure avait envoyés sur Facebook. - Credit:WIKTOR SZYMANOWICZ / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Un mois et demi après la révocation du droit à l'avortement aux États-Unis, une adolescente de 17 ans et sa mère sont poursuivies pour un avortement clandestin dans l'État du Nebraska. Des poursuites possibles grâce à des preuves récoltées avec l'aide de Facebook, qui a transmis leurs messages privés à la police, selon Bloomberg.

L'annulation de la loi Roe v. Wade avait provoqué des manifestations géantes à travers tout le pays, mais aussi une grande inquiétude concernant les données collectées par les entreprises comme Google, Facebook ou encore Twitter. Les manifestants craignant la possibilité que celles-ci ne soient utilisées contre un citoyen. Avec cette affaire, les inquiétudes se sont vérifiées.

Le délai légal pour avorter dépassé

Le tribunal du comté de Madison a poursuivi Celeste Burgess et sa mère Jessica pour avoir brûlé et enterré un bébé, après une fausse couche, selon leurs déclarations relayées par le média local Lincoln Journal Star. Selon les enquêteurs, la jeune fille était alors enceinte de près de six mois, soit entre 23 et 27 semaines de grossesse. Sauf que dans le Nebraska, l'avortement est légal uniquement jusqu'à 20 semaines de grossesse. Lundi 8 août, le gouverneur du Nebraska, Pete Ricketts, a regretté dans un communiqué que les sénateurs aient refusé d'abaisser ce délai à 12 semaines.

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