États-Unis: face à la question du contrôle des armes, l’État de Géorgie reste divisé
Samedi 11 juin, une marche est organisée dans plusieurs centaines de villes des États-Unis contre la violence par armes à feu. Après un nouveau massacre dans une école au Texas, le président Biden a souligné qu'il ne voulait pas agir par décret. Tous les yeux sont donc tournés vers les discussions au Congrès. À quelques mois des élections de mi-mandat, la population de la Géorgie, un État clé, est extrêmement divisée sur la question.
De notre envoyée spéciale,
Royce Mann est l'un des organisateurs de la « Marche pour nos vies » ce samedi à Atlanta. Cet évènement national, créé en 2018 par les jeunes survivants de la tuerie de Parkland, vise à lutter contre les violences par armes à feu. Pour l’étudiant de 28 ans, c’est une urgence, quelques semaines après de nouvelles fusillades meurtrières: « Le fait que le Congrès ne prenne aucune mesure est une trahison pour quasiment tous les électeurs de ce pays, qui soutiennent largement des réformes de bon sens. » Trois personnes sur quatre sont par exemple favorables au relèvement de l'âge légal pour acheter une arme, de 18 à 21 ans, selon un sondage publié cette semaine par l'Université Quinnipiac.
Dans un pays où près d'un adulte sur trois possède au moins une arme, les conservateurs s'opposent vivement à toute mesure qui pourrait aller à l'encontre de ce deuxième amendement.