États-Unis. La Cour suprême s’invite dans la présidentielle américaine

Le décès de la juge de la Cour suprême des États-Unis, Ruth Bader Ginsburg, a remis au premier plan le rôle pivot que joue la plus haute instance juridique du pays. Non seulement dans des dossiers clés de la société américaine, mais également dans le processus électoral.

La juge Ginsburg, emportée le 18 septembre par un cancer du pancréas, avait signifié ne pas être remplacée avant la réélection d’un nouveau président. Cela n’a pas empêché Donald Trump de soumettre déjà, la semaine dernière, une nouvelle liste de 20 candidats pour le siège désormais vacant au sein de la Cour Suprême. Une nomination qui devra recevoir l’aval du Sénat.

C’est un nouveau chapitre de la campagne qui s’ouvre, explique CNN : “À 45 jours des élections, la bataille pour savoir qui la remplacera et quand ce vote au Sénat aura lieu est déjà en train de remodeler les enjeux de plus d’une demi-douzaine de courses très disputées au Sénat, tout en galvanisant les électeurs passionnés des deux côtés de la bataille pour la présidentielle”.

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La mort de Ginsburg laisse pour l’instant la Cour avec seulement huit membres pour faire face à des problèmes potentiellement déterminants pour l’histoire résultant de l’une des élections présidentielles les plus controversées du pays”, remarque quant à lui le Washington Post. Le quotidien rappelle que la Cour suprême a déjà arbitré un certain nombre de batailles entre républicains et démocrates

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