Les États-Unis écartent un renflouement de la Silicon Valley Bank, frayeur dans les start-ups
Le milieu de la finance est sur ses gardes après la faillite de la Silicon Valley Bank. La secrétaire américaine au Trésor a confirmé dimanche 12 mars que le gouvernement s’assurait que le reste du système bancaire ne soit pas affecté. Mais elle a écarté un renflouement de l’établissement : les très nombreuses start-ups clientes de SVB pourraient alors se trouver en situation très précaire.
La faillite de la Silicon Valley Bank (SVB), 16e banque des États-Unis,touche de plein fouet les start-ups qui lui avaient confié plus de 250 000 dollars de leurs actifs. Normalement, l’assurance fédérale remboursera bien chaque client à cette hauteur, mais pas au-delà.
Les principales victimes sont en réalité les employés de ces start-ups. Ils pourraient bien ne plus recevoir de salaire… et une lettre de licenciement dans les prochains jours si aucune solution n’est rapidement trouvée par les autorités financières et que leurs fonds restent bloqués, rapporte notre correspondante à New York, Carrie Nooten.
Mais c’est aussi tout l’écosystème soutenant l’économie californienne qui est menacé : des sociétés de capital-investissement paralysées, deux banques régionales souffrent de retraits massifs de leurs clients depuis quelques jours, par exemple, et les valeurs des entreprises technologiques commencent aussi à être impactées directement.
(Et avec AFP)