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"Il était temps": Jean-Louis Debré salue l'arrivée d'une femme au perchoir

Jean-Louis Debré le 9 février 2016 à Paris - PATRICK KOVARIK, AFP/Archives
Jean-Louis Debré le 9 février 2016 à Paris - PATRICK KOVARIK, AFP/Archives

Sauf coup de théâtre de dernière minute, l'ex-ministre des Outre-Mer Yaël Braun-Pivet devrait remplacer ce mardi le défait aux législatives Richard Ferrand à la tête de l'Assemblée nationale. Elle devrait être élue ce mardi après-midi à l'issue d'un vote des députés lors de la première séance publique de l'hémicycle.

Pour Jean-Louis Debré, l'élection d'une femme à ce poste-clé du Palais-Bourbon est une chose aussi saine qu'inédite.

"Il était temps", a commenté sur BFMTV celui qui a siégé au perchoir de 2002 à 2007. "J'ai longtemps souhaité que ce soit une femme qui préside, voilà, c'est bien", a-t-il ajouté.

"L'expérience, ça s'acquiert"

Aux détracteurs de sa nomination qui pointent le manque d'expérience de l'avocate de formation, mère de famille nombreuse, députée réelue en poste depuis cinq ans et ancienne présidente de la commission des Lois, Jean-Louis Debré répond:

"L'expérience, ça s'acquiert! Elle a été une bonne, une très bonne présidente de la commission des Lois".

Pour l'ancien locataire du perchoir, le rôle de la future présidente de l'Assemblée est avant tout politique et relationnel. "Son rôle sera de présider en n'oubliant pas qu'elle n'est pas le bras armé du président, mais qu'elle représente l'ensemble des députés."

"L'Assemblée doit être le lieu où tout le monde peut s'exprimer qu'on soit de la majorité ou de l'opposition", tient à préciser l'ancien ministre de l'Intérieur.

Article original publié sur BFMTV.com