"Il était nécessaire de donner aux diplômés notaires l’occasion de s’installer"

Combien de nouveaux notaires avez-vous accueillis dans votre département?
Il y a eu 26 créations d’office en tout sur les deux vagues de 2017 et 2019. Je ne compte pas les 12 abandons du départ, car le système n’était pas bien rodé et les notaires pouvaient horodater sur plusieurs zones avant de faire leur choix. La Seine-Maritime compte aujourd’hui 230 notaires, dont les créateurs d’office, en général de jeunes diplômés qui travaillaient dans des études depuis plusieurs années. Certains d’entre eux connaissent bien le secteur, et d’autres non, ce qui nous a étonnés : il est très difficile de partir de zéro et de créer une clientèle dans un endroit que l’on ne connaît pas!

Comment accompagnez-vous les créateurs?
Nous les recevons tous en rendez-vous individuel pour comprendre leurs enjeux et leur présenter les permanents de la chambre, qui seront leurs interlocuteurs privilégiés. Puis nous mettons en place un accompagnement collectif, avec d’abord l’organisation d’un séminaire d’accueil de deux jours une ou deux fois par an en présence d’intervenants comme la caisse régionale de garantie [l’assureur des notaires] ou le procureur général. Au cours de ce temps d’accueil, nous parlons aux notaires de déontologie, de responsabilité, de nouvelles technologies, bref, de tout ce qui fait la quintessence de la profession. Nous organisons aussi au moins une fois par an des formations en comptabilité, car les créateurs gèrent seuls tous les aspects de leur installation, et celui-ci n...


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