Éric Coquerel dément avoir frappé un policier

POLITIQUE - Parole contre parole. Selon les informations de nos confrères de BFMTV et de RTL, le député insoumis Éric Coquerel est visé par une plainte d’un policier l’accusant de violence à son encontre, ce lundi 20 mars.

Le député de la France insoumise était sur le site de Veolia à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, où une trentaine de personnes se sont donné rendez-vous pour empêcher la sortie des camions poubelles réquisitionnés pour ramasser les déchets à Paris.

Selon la plainte consultée par BFMTV et RTL, le fonctionnaire de police explique s’être retrouvé nez à nez avec le député, pendant un mouvement de foule. « Nous étions très proches et il m’a porté un coup de poing au niveau de la pommette », détaille-t-il.

Cité par RTL, le parquet de Bobigny indique avoir ouvert une enquête pour « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Le policier avait par ailleurs activé sa caméra piéton, et les images de la scène pourront donc être consultées.

« J’ai failli tomber à plusieurs reprises »

De son côté, le député LFI dément « formellement » cette accusation dans un communiqué. Éric Coquerel confirme sa présence sur le site tôt ce lundi matin, et explique s’être trouvé face « à des policiers repoussant vivement les manifestants. La charge a été telle qu’elle a généré une forte bousculade, durant laquelle j’ai failli tomber à plusieurs reprises, » indique-t-il. J’apprends avec stupeur qu’un policier aurait porté plainte contre moi pour violences volontaires sur personne dépositaire de la force publique. Je démens formellement cette accusation. »

Le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a immédiatement apporté son soutien au député Éric Coquerel, et dénoncé les accusations du policier. « Un policier provocateur accuse Éric Coquerel de l’avoir frappé, s’indigne-t-il sur Twitter. Et d’ironiser : « Juste après, il s’est transformé en dragon bleu. À force de fumer des lacrymos ce policier s’est abîmé. »

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