Éric Ciotti, une rentrée sur le fil

Embouteillage chez les conservateurs. Après Éric Zemmour – dont le parti, Reconquête !, trouve son avenir quelque peu compromis après des législatives désastreuses – et avant Marion Maréchal, qui devrait monter sa propre boutique courant septembre, le toujours président de LR Éric Ciotti lance sa formation « Union des droites pour la République », dit UDR. Soit le même acronyme que celui donné à la formation du général de Gaulle pour les législatives (victorieuses) de 1968, ancêtre du RPR : « Union des démocrates pour la République ».

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Juridiquement, l’« UDR » ciottiste est seulement le nouveau nom de « A droite », la formation fondée en 2012 par le baron sudiste. Mais la messe est dite. « Nous devons rompre avec le piège machiavélique du cordon sanitaire », a-t-il lancé à ses quelque 2 500 soutiens – parmi lesquels les quinze députés de son groupe « A droite » au Bourbon ainsi que le toujours président des Jeunes LR Guilhem Carayon –, réunis samedi 31 août au Grand Pré de Levens, dans les Alpes-Maritimes, autrefois desserte de rentrée des cadres LR.

Toujours président de LR

Alors que le bloc nationaliste, auquel était promis une majorité franche à l’Assemblée avant le scrutin de juillet, se fracassait contre la résurgence du front républicain dans les urnes, le candidat putatif à la mairie de Nice doit dorénavant jongler entre une relative loyauté envers son puissant allié Rassemblemen...


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