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Éric Bellion, skipper sur la Route du Rhum : « Ça fait quatre jours que je vis penché »

© Nicolas Henry

Il y a quatre ans, Eric Bellion prenait le départ de la Route du Rhum  à bord d’une goélette en bois loin des standards de la compétition, et encore plus des bateaux volants de ses concurrents, avec un objectif en tête : voir s’il pouvait prendre du plaisir en allant doucement. Un vrai défi pour celui qui avait fini premier débutant du Vendée globe en 2017. Depuis, il y a eu une autre course autour du monde, à laquelle il n’a pas participé, et le marin s’est lancé un autre défi : reprendre la route du Rhum, en direction de la Guadeloupe, à bord de CommeUnSeulHomme powered by Altavia. Sur le chemin, il a dû faire face à un imprévu : à cause d’un problème d’oreille interne, il ne pouvait plus ni marcher ni trouver son équilibre.

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Depuis, il va bien. Mieux : « Ce souci d’oreille, qui a clairement été l’une des épreuves de ma vie, m’a laissé un joli cadeau, raconte-t-il depuis la course, via WhatsApp. J’ai perdu le peu de mal de mer que j’avais ! Si ça se trouve, c’était une bénédiction pour les marins. Ça montre surtout que je suis plus adapté à la mer qu’à la terre. C’est plus difficile pour moi de marcher droit que de naviguer sur mon bateau. »

Depuis le départ, Eric Bellion a « bien dormi ». Vraiment. « Oui, pas la première nuit, mais ensuite, cinq ou six fois une demi-heure ! Je me sens très reposé. » La définition du sommeil réparateur chez un marin… Com...


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