Équipe de France féminine: les confessions d’Amandine Henry sur sa dépression
À 34 ans, Amandine Henry veut tout simplement profiter. Après plusieurs mois difficiles, la milieu de l’équipe de France a retrouvé le plaisir du terrain et pourrait débuter ce mardi face au Portugal pour le dernier match des Bleues - déjà qualifiées pour le Final 4 - en Ligue des nations (19h15), cinq jours après avoir retrouvé le chemin des filets pour la première fois en quatre ans.
Seule sentinelle de formation dans le groupe d’Hervé Renard, l’ancienne lyonnaise a connu beaucoup de changements ces derniers mois qu’il a fallu digérer. "Un ascenseur émotionnel énorme" pour celle qui va effectuer une pige au Losc pendant l’intersaison américaine.
"J'ai eu la chance d'être très bien entourée par mes proches, mais j'ai aussi fait appel à une préparatrice mentale pour ne pas sombrer."
"Elle ne m'a pas donné les réponses, elle m'a aidée à les trouver. C'est le chemin qui compte. Je n'arrivais plus à faire le tri dans mes émotions, je n'arrivais plus à avancer, je broyais du noir. Désormais, je suis à l'aise avec moi-même", explique-t-elle dans les colonnes de L’Équipe.
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Un palmarès XXL en club
Capitaine des Bleues lors de la Coupe du monde 2019 puis zappée par Corinne Diacre, Amandine Henry a vécu une fin d’aventure délicate à l’OL, avec qui elle a tout gagné en 15 ans (7 Ligues des champions, 14 titres de championne de France et 8 Coupes de France). Rappelée par Hervé Renard pour jouer le Mondial l’été dernier en Australie et Nouvelle-Zélande, la joueuse d’Angel City s’était blessée au mollet pendant la préparation, faisant une croix définitive sur la compétition.
Désormais "plus à l’aise" avec elle-même, Amandine Henry ne rêve que d’une chose pour être "la plus heureuse du monde": gagner un titre avec l’équipe de France. Ça tombe bien, les Jeux olympiques arrivent au moment opportun l’été prochain pour tenter de boucler la boucle.