Équilibre travail/vie perso : Dubaï champion du surmenage

Une nouvelle étude classe les métropoles mondiales en fonction des facilités qu’elles offrent pour concilier vie professionnelle et vie familiale. Oslo obtient le meilleur score tandis que Dubaï est tout en bas du classement.

Les métropoles du nord de l’Europe squattent les premières places du classement des meilleures et des pires villes du monde du point de vue de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée que relaie Bloomberg. Selon l’étude de la société américaine Kisi, tout est fait pour concilier les deux à Oslo, Berne, Helsinki, Zurich ou Copenhague – ce n’est pas du tout le cas, en revanche, à Hong Kong, Singapour ou Dubaï.

Dans un contexte de remise en cause générale des modes de travail, d’autres villes qui figurent parmi les places financières ou des pôles économiques mondiaux sont également mal notées. Sur une centaine de villes et de régions métropolitaines retenues par l’étude, New York est classé 59e et Londres 27e.

À Los Angeles, une semaine de congés par an

Pour établir son classement, Kisi a tenu compte de critères tels que la durée hebdomadaire du travail, celle des congés annuels et des congés parentaux, l’accès aux soins de santé, la part accordée au télétravail ou encore, en matière d’habitabilité, les prix de l’immobilier, les activités culturelles et sportives, les espaces verts ou la qualité de l’air. Alors qu’à Helsinki (classé 3e), la plupart des travailleurs prennent un mois complet de congés payés par an, à Los Angeles la norme reste fixée à une semaine de congés annuels.

Dubaï, avec – selon la législation en vigueur – ses quarante-huit heures de travail hebdomadaires réparties sur six jours, est en tête des villes censées favoriser le burn-out. Pour Pierrick, un expat français de 54 ans, la découverte de la culture du travail dans la première ville des Emirats a bel et bien été “un choc”. “D’un point de vue d’Européen, on peut penser que beaucoup de gens sont surmenés à Dubaï. Il y a dix ans, quand je suis arrivé, je reconnais que j’ai été surpris. Mais je n’ai jamais été en burn-out”, confie-t-il à Business Insider.

D’autres expatriés occidentaux interrogés par Business Insider contestent être menacés de burn-out malgré un emploi du temps chargé. Ils insistent sur les services dont ils disposent à Dubaï pour se simplifier la vie – les employés de maison, notamment – et surtout sur les importantes compensations financières.

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