Dans « Quelle Époque ! », Laure Calamy pousse un coup de gueule contre la réforme des retraites

Laure Calamy, ici sur le tapis rouge de la cérémonie des César à l’Olympia, à Paris, le 24 février 2023.
Laure Calamy, ici sur le tapis rouge de la cérémonie des César à l’Olympia, à Paris, le 24 février 2023.

TÉLÉVISION - Après Patrick Bruel la semaine dernière, c’est au tour de Laure Calamy de prendre position sur la réforme des retraites sur le plateau de Quelle Époque !.

Samedi 25 mars dans l’émission de France 2, l’actrice a ardemment critiqué le projet de loi du gouvernement et l’utilisation de l’article 49-3.

« Ce passage en force du 49-3 est insupportable. Cette réforme (...) est absolument inaudible », a fustigé Laure Calamy. « Des solutions étaient proposées : par exemple l’égalité salariale entre les hommes et les femmes, ce serait six milliards, donc il y a des tas de solutions… C’est tout simplement une volonté politique, point. Il n’y a pas un déficit comme on nous dit tout le temps, trou de la Sécu, non. (...) C’est une volonté politique. »

L’actrice de 48 ans a continué sa charge (à écouter en vidéo ci-dessous), très remontée contre cette réforme : « On est dans un pays exemplaire. Ouais, dans d’autres pays il n’y a pas la Sécurité sociale, ben soyons un modèle bordel ! (C’est) ce qu’on enviait à la France. C’est le modèle social qui a été créé au sortir de la guerre dans un pays ruiné, alors quand ils nous font des comparaisons avec “oui mais aujourd’hui les boomers”... (...) D’abord les boomers ils sont là, c’est déjà fait. Et en plus ça ne prend pas en compte le PIB. »

« Ce sont des mensonges ! »

« C’est des tas de choses quand on s’y intéresse, on voit bien à quel point ce sont des mensonges ! C’est tout simplement parce qu’on veut privatiser la santé, on veut que les gens payent pour avoir une mutuelle », a conclu Laure Calamy, qui fait partie des 300 personnalités du monde de la culture ayant écrit une lettre ouverte au président de la République pour affirmer leur opposition au texte de la réforme des retraites.

« La réflexion qu’on peut se faire, c’est, est-ce qu’il était obligatoire de faire [la réforme] maintenant. Est-ce qu’on ne pourrait pas reporter un peu, décaler, remettre le débat sur la table, renouer le dialogue », s’était interrogé Patrick Bruel sur le même plateau la semaine dernière.

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