Épidémie de Covid-19 : en attendant le retour du vaccin, les gestes barrières à reprendre contre le virus
SANTÉ PUBLIQUE - Comme chaque année depuis 2020, le retour de l’automne signe aussi celui du Covid-19. Dans son bulletin épidémiologique daté du mercredi 25 septembre, Santé Publique France met en garde contre une « intensification de la circulation » du virus sur le territoire et sur la hausse des cas, « en ville et à l’hôpital ». Si l’instance sanitaire indique suivre l’évolution « avec vigilance au cours des prochaines semaines », c’est une nouvelle fois parce que les adultes de 65 ans et plus sont en première ligne.
En attendant l’ouverture de la campagne de vaccination le 15 octobre prochain, Santé Publique France recommande à nouveau les mêmes gestes barrières que lors de la pandémie de 2020. Ils restent « un moyen efficace pour se prémunir d’une infection respiratoire et de ses complications » mais aussi de « limiter le risque de transmission à l’entourage et particulièrement aux personnes vulnérables », précise-t-elle.
Le retour du masque et du gel hydroalcoolique
Parmi ces gestes barrières, le moins contraignant est sans doute le lavage des mains. Le site de l’Assurance-maladie rappelle qu’il doit être systématique après avoir emprunté les transports en commun, après s’être mouché, avoir toussé ou éternué, après être allé aux toilettes ou encore en cas de contact avec une personne malade et/ou vulnérable. À défaut de lavage des mains, il est recommandé d’utiliser du gel hydroalcoolique.
Le port du masque (chirurgical ou FFP2) est aussi conseillé pour limiter les transmissions virales, tout comme la distanciation physique : en cas de symptômes, on se salue à distance et on évite les embrassades. Tousser et éternuer dans son coude, utiliser des mouchoirs à usage unique et l’aération régulière des pièces sont autant de préconisations complémentaires à appliquer en cas de circulation des virus hivernaux, en particulier le Covid-19.
La lutte contre l’épidémie de Covid-19 s’appuie aussi sur la campagne de vaccination. Lancée le 15 octobre prochain, elle cible ainsi particulièrement les personnes âgées de 65 ans et plus, ainsi que celles à risque de forme grave de la maladie. Gratuite pour les personnes cibles mais non obligatoire, l’administration du vaccin peut se faire chez le médecin, mais aussi en officine, par un infirmier, une sage-femme voire un chirurgien-dentiste. Elle reste en revanche payante (entre 6 et 10 euros) pour les autres.
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