Énergie renouvelable : comment la géothermie chauffe-t-elle les bâtiments ?

Ça m'intéresse
La centrale électrique géothermique de Nesjavellir, à Þingvellir, en Islande.

Sous les pavés… la chaleur ! La température de la croûte terrestre augmente en effet de 3 °C tous les 100 mètres dans les zones stables, et jusqu’à 100 °C dans les zones volcaniques. En récupérant l'eau chaude stockée en profondeur dans les aquifères (couches de roches poreuses où l'eau peut circuler et être captée), la géothermie permet de produire de l’électricité, comme à la centrale de Bouillante en Guadeloupe, de chauffer des serres, des installations industrielles ou d’alimenter un réseau de chaleur urbain. Grâce à un maillage de canalisations, la chaleur est distribuée, en ville, aux logements connectés, aux hôpitaux et aux bureaux.

Avec 500 kilomètres de conduits, celui de Paris est l'un des plus grands réseaux de France. Il repose sur un mix énergétique, combinant incinération des déchets ménagers, biomasse et géothermie, tandis que celui de Bordeaux (Gironde) alimente les terrains de tennis, la patinoire, la piscine, le musée des Beaux-Arts et l’hôtel de ville uniquement à la géothermie. Si la création d'un site de captage est très coûteuse (environ 10 millions d’euros), la géothermie fournit ensuite une énergie stable, disponible, locale et moins chère que les énergies fossiles. Faiblement émettrice de gaz à effet de serre, elle représente un levier essentiel pour décarboner le chauffage.

Contrairement aux idées reçues, les températures élevées du sol terrestre ne sont pas causées uniquement par le magma ou le noyau de notre planète (plus de 6000 °C). En fait, 90 % (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Châtaignes ou marrons ? Voici comment les distinguer et éviter l’intoxication
Quelle est la durée idéale pour faire tremper une orchidée dans l’eau ?
Voici comment éloigner les rats de votre jardin
Attention : ne jetez surtout pas ces déchets dans la poubelle jaune !
Comment cultiver de la ciboulette en pot ?

Derniers articles

  • Au-dessus des ruines de Los Angeles, une barrière rose face aux flammes

    Au-dessus des incendies qui dévastent une partie de Los Angeles, une vision surprenante: des avions larguent des milliers de litres d'une substance rouge vif ou rose fluo au-dessus des forêts, des maisons et des voitures.Un ancien pompier lui a expliqué que le produit "ne servait pas à grand chose" dans le cas de feux de haute intensité, comme ceux qui ont fait au moins 25 morts depuis une semaine à Los Angeles et sont toujours hors de contrôle.

  • L'extinction des moas, oiseaux emblématiques de Nouvelle-Zélande, a causé un effet inattendu sur ces truffes violettes

    Une étude réalisée sur de l'ADN ancien révèle que les moas éteints de Nouvelle-Zélande consommaient et dispersaient des champignons écologiques essentiels. Cette interaction perdue pourrait avoir des conséquences durables sur les écosystèmes forestiers de la région.

  • Gare à l'interprétation trompeuse d'une étude sur l'évolution des températures terrestres sur 485 millions d'années

    La planète se réchauffe à un rythme sans précédent, en lien avec les activités humaines, comme l'a établi un large consensus scientifique. Pourtant, dans des publications partagées sur Facebook depuis la fin d'année 2024, des internautes citent une récente étude parue dans la revue Science pour affirmer que l'époque actuelle est "anormalement froide" et que les réchauffements ou refroidissements de la planète sont des "phénomènes communs" de l'histoire climatique. Cela démontrerait, selon eux, q

  • Incendies à Los Angeles : le bilan s'élève à 25 morts

    La situation est toujours critique à Los Angeles. Des vents chauds et violents ont continué de souffler et d'attiser les flammes dans la nuit de mardi à mercredi.View on euronews

  • À Los Angeles, un produit anti-incendie rose vif au cœur d’une controverse

    Le Phos-Chek, un retardant antifeu, est accusé d’être nocif pour l’homme et l’environnement.

  • Pollution de l’air : C’est quoi ce carburant B100 réputé beaucoup moins polluant que le diesel ?

    Mets de l’huile - Des entreprises de transport ont converti leur flotte de camions à ce carburant 100 % végétal réalisé à partir d’huile de colza

  • Attrape-t-on « froid » vraiment à cause du froid ?

    A vos souhaits - Quand les températures chutent, il semblerait que l’on tombe davantage malade

  • Un avion secoué par un tremblement de terre de magnitude 6,6 au Japon

    Les alertes au tsunami dans le sud du Japon ont été levées après un tremblement de terre de magnitude 6,6 survenu lundi au large de la côte de Kyushu. Le tremblement de terre s'est produit à une profondeur d'environ 36 km et a provoqué deux petits tsunamis. L'un d'eux était de 1 m sur les côtes de la préfecture de Miyazaki et l'autre de 20 cm dans la préfecture de Kochi. À Kyushu, un homme a été légèrement blessé après être tombé dans les escaliers pendant les secousses.

  • Comment aider les chats errants à affronter l’hiver ?

    En hiver, de nombreux chats errants ou abandonnés peuvent mourir de froid. Afin de protéger ces animaux, chacun peut adopter des réflexes simples, peu couteux et faciles à installer en extérieur.

  • Voici l’effet des températures intérieures sur les capacités cognitives des seniors (et ce que cela dit de l'impact du réchauffement climatique)

    Des chercheurs américains se sont intéressés aux conséquences du réchauffement climatique sur la température de l’air intérieur du domicile des seniors et sur le bien-être cognitif.

  • Une étude met en garde contre le risque d'extinction d'un quart des espèces vivant en eau douce

    Selon une récente étude, près d'un quart des espèces vivant dans les écosystèmes d'eau douce tels que les rivières et les lacs sont menacées d'extinction.

  • Météo du mardi 14 janvier : temps sec et froid avec de fortes gelées jusqu'à -10°C en plaine

    Ce mardi est la journée la plus froide de la semaine à l'échelle de l'hexagone, en raison surtout des gelées généralisées et assez fortes. Le gel atteint les littoraux, y compris au sud-est, sauf en Corse. Les bancs de brume restent rares et le soleil est prépondérant.

  • Risque d'intempéries sur les pays méditerranéens, alertes orange pluies - vent

    L'air froid issu du continent européen s'écoule en Méditerranée. Les contrastes thermiques provoquent la formation de dépressions avec des intempéries en prévision, surtout en fin de semaine. Voici les pays concernés ces prochains jours.

  • Incendies à Los Angeles : ces prévisions météo qui font craindre le pire sur le front des feux

    De fortes rafales de vent sont prévues ce mercredi 15 janvier. Elles menacent d’attiser les vastes incendies toujours en cours, en plus de charrier des cendres toxiques.

  • La flore et la faune de Mayotte dévastées, comme "une déflagration qui a tout soufflé"

    "Il n'en reste plus grand-chose": à l'avant d'un bateau, le président des Naturalistes de Mayotte revoit "pour la première fois depuis Chido" la mangrove de l'îlot Mbouzi, dont le touffu couvert végétal a disparu, laissant apparaître les racines décharnées des palétuviers.Le paysage de dévastation que contemple Michel Charpentier, responsable des Naturalistes de Mayotte depuis 20 ans, sur un des îlots au large de Mamoudzou, s'est malheureusement généralisé sur l'archipel depuis le passage du cyclone le 14 décembre.Les grands arbres de l'île aux Parfums - comme les manguiers ou les baobabs - ont été "couchés, cassés, arrachés", relate le naturaliste à l'AFP. "On a l'impression d'une déflagration qui a tout soufflé", s'étonne-t-il.Le nord et l'est ont souffert mais c'est dans le centre de Mayotte que le spectacle saisit. Sur plusieurs kilomètres, d'immenses arbres dont il ne reste plus que les troncs peuplent les collines au sol parfois noirci, a constaté une journaliste de l'AFP.- Plantes envahissantes -Sur l'îlot Mbouzi, bénévoles et employés des Naturalistes nettoient et dégagent les sentiers pédagogiques, armés de sacs poubelle, gants, parfois petites tronçonneuses.Devant de timides bourgeons, Michel Charpentier relativise: "Ça cicatrise mais ça ne fera pas repousser les arbres tombés".Le directeur de l'association François Beudard met en garde: cette situation va profiter aux plantes envahissantes qui "repoussent plus rapidement que les espèces indigènes ou endémiques".Autre point de vigilance pour le directeur: les agriculteurs "légaux ou illégaux" qui s'accaparent déjà ces terres à nu pour "planter du manioc et des bananes" alors que la culture sur brûlis, notamment, fait des ravages à Mayotte, en appauvrissant les espaces naturels.Le drame serait de "perdre des espèces endémiques rares, qui pourraient disparaître à jamais, comme les ébènes des Comores, très représentés sur l'îlot Mbouzi", s'inquiète le conservateur de cette réserve naturelle nationale, Thani Mohamed Ibouroi.Pour souligner la richesse de la biodiversité du département, le conservateur rappelle qu'il accueille deux espèces de baobabs, "quand il n'y en a qu'une seule sur tout le continent africain".Quant aux mangroves, "pas mal touchées", elles devraient toutefois "repartir", se console Juliette Crouzet, chargée de mission au sein de l'association. Mais avant qu'elles puissent de nouveau jouer leur rôle de "tampon" en cas de submersion marine ou de "nourricière" pour les espèces marines qui s'y reproduisent, il faudra les nettoyer. "Toutes les ordures, poubelles parties dans le lagon (pendant Chido) reviennent dans les mangroves à chaque marée haute", constate l'experte, devant des palétuviers auxquels s'accrochent de vieux tissus souillés.- Lémuriens en déroute -Côté faune, les lémuriens et chauves-souris "ont été le plus impactés" par Chido, estime Michel Charpentier.Les makis, ces figures familières de l'île qui se déplacent sur les arbres ou fils électriques, leur queue en balancier, étaient au nombre de 20.000 au dernier recensement, chiffre le responsable. Mais beaucoup ont dû mourir dans les arbres secoués par le cyclone, de même que les roussettes, ces grandes chauves-souris à la tête orange, selon lui.Frugivores, ces espèces peinent désormais à se nourrir, et les makis notamment sont "dénutris" et "perdus", se faisant écraser sur les routes par manque de vitalité.Les petites chauves-souris, "celles qu'on voit en Europe" et qui vivent sous les toitures désormais envolées, "n'ont plus de gîte"."Il va y avoir une forte mortalité, c'est irrémédiable", prédit encore M. Charpentier.Thani Mohamed Ibouroi, parti sur un autre îlot, "là où il y a la plus forte densité de pailles-en-queue" à Mayotte, revient rassuré: les fins oiseaux immaculés à la longue queue "sont là, en activité". En revanche, "il y a des cadavres d'oiseaux" qu'il n'a "pu identifier"."Je ne suis pas sûr qu'on puisse revenir à l'identique parce que les dégâts sont énormes" et qu'il va falloir un long travail de diagnostic, selon Michel Charpentier.Et ce, "s'il n'y a pas d'accident climatique du même genre dans les deux ans".ola/asl/sp

  • Comment s’appelle la femelle du poisson ?

    En français, les animaux possèdent des noms. Et dans la plupart des cas, le nom des mâles est différent de celui des femelles. Pour certains animaux, pas besoin de faire de gros efforts pour trouver le nom de la femelle. Par exemple la femelle du chien porte le nom de chienne et celle du chat porte le nom de chatte. Qu'en est-il du poisson ?

  • Le candidat de Trump à l'Energie veut développer le renouvelable... et le fossile

    Le candidat choisi par Donald Trump comme secrétaire à l'Energie a plaidé mercredi pour le développement des énergies renouvelables et a évoqué le changement climatique comme "un fait", rompant avec des déclarations antérieures, même s'il veut aussi faire croître l'offre d'énergies fossiles."Y a-t-il des choses que nous pouvons faire, des investissements, par le biais du secrétariat à l'Energie pour accélérer le développement de nouvelles énergies qui sont la seule voie pour répondre au changeme

  • PFAS : leur présence dans l’eau potable pourrait augmenter le risque de ces cancers rares

    Une nouvelle étude révèle que la présence de PFAS dans l’eau potable aux États-Unis pourrait être liée à des cas de cancers rares. Cette recherche va dans le sens des efforts scientifiques pour mieux comprendre comment la pollution émise par ces substances chimiques, qui font régulièrement débat, impacte la santé humaine.

  • Incendies à Los Angeles : le retour du vent fait craindre de nouveaux départs de feux

    Les vents chauds et secs de la Santa Ana doivent repartir de plus belle d’ici mercredi selon les prévisions météo.

  • Incendies à Los Angeles: les autorités craignent de nouveaux départs de feu en raison de forts vents

    Alors qu'un bilan toujours provisoire fait état de 24 morts, les services météorlogiques prévoient des vents pouvant aller jusqu'à 120 km/h dans certaines zones.