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Énergie. Gaz ou nucléaire, lequel est vraiment vert ?

Pour mieux financer la transition écologique, l’Union européenne a décidé de prendre le taureau par les cornes et de proposer une classification des énergies vertes. Problème : les pays européens ne sont pas d’accord entre eux.

Depuis quelque temps, une question d’une importance décisive pour la transition énergétique de l’Union divise les Européens : dans quelle mesure les activités économiques qui reposent sur le gaz peuvent-elles être considérées comme durables ? Et celles qui s’appuient sur l’énergie nucléaire ?

Cela fait déjà plusieurs mois que la Commission européenne tente de répondre à ces interrogations. L’objectif de Bruxelles est d’instaurer une classification permettant d’évaluer la durabilité des investissements financiers, une sorte de label distinguant les entreprises respectueuses de l’environnement.

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À terme, ce label doit permettre de réorienter massivement les flux financiers vers les projets écologiques. La future taxonomie européenne a été conçue comme un gigantesque outil de pilotage de la transition énergétique, car les fonds d’investissement, notamment les plus gros, privilégient de plus en plus les projets reconnus verts et d’avenir.

Rien d’étonnant, donc, à ce que le sujet suscite autant de débats. Or, si tous les pays européens s’accordent à dire que le charbon et le pétrole sont néfastes pour le climat, le consensus s’arrête là. Le nucléaire et le gaz, eux, sèment la discorde. Ces deux sources d’énergie représentent-elles la porte d’entrée vers l’ère de l’énergie renouvelable ? La question divise, en particulier de part et d’autre du Rhin.

Les opinions divergentes de Paris et Berlin

La taxonomie européenne doit instaurer une classification utilisable dans le monde entier, même si, dans un premier temps, elle ne s’appliquera qu’aux entreprises européennes dégageant un chiffre d’affaires supérieur à 20 millions d’euros. Bientôt, ces établissements devront

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