Émeutes urbaines : quinze personnes mises en examen après l’incendie de la mairie de Persan
Il y a de cela trois mois, les habitants de Persan étaient sous le choc devant les briques calcinées de la mairie de cette commune du Val-d’Oise. Un incendie déclenché le 30 juin dernier, lors des émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel, tué par un tir policier après un refus d’obtempérer. Situé derrière l’hôtel de ville, le poste de police municipale avait, lui aussi, été touché par les flammes, relate BFMTV.
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Ce samedi, le procureur de Pontoise a annoncé la mise en examen de quinze personnes pour des chefs de « destruction en bande organisée du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes » et « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime ». En outre, ils sont soupçonnés de « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction ou dégradations de biens ».
Plus de 2 000 personnes jugées en lien avec les émeutes
Les mis en cause avaient été interpellés mardi à leur domicile, dans un vaste coup de filet mené par des officiers de police judiciaire de la section de recherche de Paris et ceux du groupement de gendarmerie du Val-d’Oise. Le procureur de Pontoise n’a toutefois pas souhaité préciser l’âge des personnes déférées devant la justice. À la suite de ces interpellations, une opération de fouilles des parties communes et de...