Émeutes en Nouvelle-Calédonie: la justice refuse de dépayser la procédure judiciaire

Le procureur général de Nouméa a indiqué, jeudi 12 septembre, avoir rejeté la requête de dépaysement de la procédure visant des responsables de la cellule de coordination des actions de terrains (CCAT), accusés d'être les commanditaires des émeutes qui ont touché la Nouvelle-Calédonie. Cette demande avait été formulée par leurs avocats, qui redoutaient la partialité des magistrats du tribunal judiciaire de Nouméa.

Nouvelle étape de franchie dans la crise qui secoue la Nouvelle-Calédonie. La justice a finalement rejeté la demande de dépaysement de la procédure visant des militants indépendantistes accusés, entre autres, d'avoir orchestré les émeutes sur l’île.

La demande de renvoyer à une autre juridiction ce dossier avait été formulée par huit des treize mis en examen, dont cinq sont incarcérés en France hexagonale. Tous sont membres de la cellule de coordination des actions de terrains (CCAT), accusée d’avoir orchestré les émeutes.

Les avocats qui ont déposé la requête dénoncent « la concurrence d'intérêts politico-judiciaires ne permettant pas de garantir le déroulement d'une information judiciaire respectant les principes d'indépendance et d'impartialité ». Ils visaient de « nombreuses déclarations publiques du procureur de la République aux termes desquelles la CCAT serait nécessairement la “responsable” des actions commises en Nouvelle-Calédonie en violation du principe de la présomption d'innocence ».

Des accusations réfutées par le procureur


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