Élisabeth Borne n’a pas encore « tranché » sur la tenue d’un vote de confiance à l’Assemblée

La Première ministre se dit pour l'heure prête « à l’action » et ne se pose pas de question sur un éventuel « sursis ».

Élisabeth Borne se soumettra-t-elle bientôt à un vote de confiance devant l’Assemblée ? La Première ministre, interrogée à ce sujet sur LCI jeudi 23 juin, a admis ne pas avoir encore « tranché ce point ». « On va regarder ce point », a-t-elle ajouté, bredouille.

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Et pour cause, celle qui vient d’être réélue députée dans le Calvados n’est pas assurée d’obtenir ce vote s’il devait avoir lieu. Aux dernières législatives, la coalition formée par les Marcheurs et leurs alliés n’a pas atteint la majorité absolue : Ensemble réunissait 245 sièges sur les 577 que compte l’Assemblée nationale, contre 133 pour la Nupes et 89 pour le RN.

Le vote de confiance n’est pas rendu obligatoire par la Constitution. Il n’empêche que la plupart des chefs du gouvernement français s’y soumettent. À voir si Élisabeth Borne suivra cette voie au plus tard le 5 juillet, date à laquelle l’élue doit présenter le programme du gouvernement à l’Hémicycle.

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