Élection présidentielle américaine : Kamala Harris donnée gagnante face à Donald Trump dans trois États clés

Depuis le retrait de Joe Biden de la campagne présidentielle, la dynamique est favorable aux démocrates. La vice-présidente des États-Unis Kamala Harris est désormais donnée gagnante face à Donald Trump dans trois États du Midwest qui pourraient s'avérer cruciaux pour le scrutin de novembre.

Une tendance qui se poursuit. Candidate démocrate après le retrait de Joe Biden, Kamala Harris continue de gagner du terrain, puisque l'ex sénatrice et actuelle vice-présidente des États-Unis est donnée gagnante face à Donald Trump dans trois États clés, selon de nouvelles enquêtes d'opinion parues samedi 10 août aux États-Unis.

D'après les sondages réalisés par le New York Times et le Siena College, la vice-présidente américaine devance son rival républicain pour l'élection de novembre avec 50% des intentions de vote contre 46% dans le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin, trois États importants du "Midwest".

En raison d'un système électoral particulier, la présidentielle américaine se joue généralement dans quelques États clés, qui peuvent pencher à droite ou à gauche, sur les 50 qui composent le pays.

Mais la dynamique favorable côté démocrate depuis le retrait de Joe Biden au profit de Kamala Harris n'empêche pas les électeurs, selon les sondages, de préférer Donald Trump sur les grands thèmes de la campagne que sont l'économie et l'immigration.

D'après ces mêmes sondages, les personnes interrogées la considèrent toutefois comme plus intelligente et dotée d'un meilleur profil pour gouverner le pays.

L'annonce mardi de la nomination du gouverneur du Minnesota Tim Walz comme colistier de Kamala Harris semble également avoir galvanisé les démocrates.

Avant le retrait de Joe Biden, 81 ans, Donald Trump, 78 ans, faisait figure de favori, en particulier après sa tentative d'assassinat et son triomphe à la convention des républicains en juillet.

L'entrée en lice de Kamala Harris, 59 ans, a chamboulé la campagne des républicains, alors fortement portée sur l'âge de Joe Biden et les craintes largement partagées sur ses capacités physiques comme mentales.

Depuis, ni les attaques de Donald Trump sur les origines de Kamala Harris ni les polémiques suscitées par d'anciens propos tenus par son colistier J.D. Vance n'ont permis de véritablement relancer la campagne républicaine.

Mais, préviennent les observateurs, les démocrates devraient se méfier d'un trop grand optimisme, Donald Trump restant encore globalement favori dans les sondages au niveau national.

Article original publié sur BFMTV.com