Élection américaine: Biden et Harris reprennent ensemble le chemin de la campagne en Pennsylvanie

À l'occasion de la fête américaine du Travail, Joe Biden et Kamala Harris ont participé ensemble ce lundi 2 septembre à un événement de campagne en Pennsylvanie, un État "pivot" susceptible de faire basculer le scrutin présidentiel.

"Nous avons fait beaucoup de progrès et Kamala et moi allons construire sur ces progrès", a déclaré le locataire de la Maison Blanche. "Je me tiendrai à l'écart, mais je ferai tout ce que je peux pour aider", a-t-il ajouté.

Il s'agissait de leur premier événement de campagne officiel depuis le retrait choc de Biden de la course à la Maison Blanche, le 21 juillet, et après un premier déplacement conjoint mi-août dans le cadre de leurs fonctions officielles.

"Nous ne reviendrons pas en arrière!"

Joe Biden, qui bénéficie toujours d'un certain capital de sympathie auprès de l'électorat blanc ouvrier, a présenté sa vice-présidente, Kamala Harris, comme sa digne successeure. "Je vous promets que si vous élisez Kamala Harris à la présidence, ce sera la meilleure décision que vous aurez jamais prise", a-t-il lancé.

"Joe Biden a été l'un des présidents des États-Unis qui a le plus transformé le pays et cela vient de son coeur", a pour sa part souligné Kamala Harris.

En déplacement plus tôt ce lundi à Detroit, dans le Michigan, un autre État clé, la candidate démocrate a mis en garde contre un nouveau mandat de son rival Donald Trump.

L'ancien président "a l'intention de nous ramener en arrière, notamment à une époque où les travailleurs n'avaient pas la liberté de s'organiser", a-t-elle assuré, entourée de représentants de syndicats enseignants et de l'automobile. "Nous ne reviendrons pas en arrière!", a clamé la foule en retour, répétant l'un des slogans de sa campagne.

Donald Trump l'a lui accusée, visant aussi Joe Biden, d'avoir "défait" tous les "succès majeurs" dont il se targue en matière d'économie et d'emploi lors de son mandat (2017-2021), dans une publication sur Truth Social.

Le candidat républicain, courtisant également le vote ouvrier (qui s'est déplacé vers la droite ces dernières années) n'avait pas prévu d'événement de campagne ce lundi. Mais il se rendra notamment cette semaine dans le Wisconsin, où il parlera d'économie.

Article original publié sur BFMTV.com