Ces élèves qui partent étudier à l'étranger pour échapper à l'algorithme de Parcoursup

·1 min de lecture
© AFP

Certains ont pris les devants. Sans attendre les résultats de la plateforme d’admission post-bac Parcoursup, cette élève de terminale sait déjà qu’elle poursuivra ses études en Irlande : « J’ai trop peur de ne rien avoir en France, explique la jeune fille. L’an dernier, dans mon lycée, d’excellents élèves sont restés plusieurs semaines sans proposition satisfaisante. » Pour éviter le stress, certains lycéens s’inscrivent à l’étranger, en parallèle ou à la place de Parcoursup. Anna, elle, a choisi le Canada : « J’ai découvert l’université McGill sur les réseaux ­sociaux. J’ai ­postulé en décembre, j’ai été ­acceptée en janvier. »

Lire aussi - Parcoursup : pourquoi les notes sont sources d'angoisses pour de nombreux lycéens

D’autres optent pour l’Angleterre, les ­Pays-Bas, l’Espagne, les États-Unis, voire l’Australie… « Les ­demandes, freinées un moment par le Covid et le Brexit, ont ­repris », assure Monique Peltier, la ­directrice de Chrismo Consulting, une agence de conseil pour les jeunes qui désirent étudier hors Hexagone. Difficile de savoir combien font ce choix. Selon l’Unesco, 103 161 étudiants français suivaient un cursus à l’étranger en 2019. Mais on ne connaît pas la proportion de néobacheliers. « Même si c’est un phénomène qu’on voit de plus en plus, ça reste marginal », estime Alain Joyeux, le président de l’Association des ­professeurs des classes ­préparatoires ­économiques et commerciales. Car s’offrir un plan B pour échapper à ­Parcoursup n’est pas à la port...


Lire la suite sur LeJDD