Élève de maternelle frappée par son institutrice : l’avocat de l’enseignante évoque un « craquage »

L’affaire fait grand bruit depuis bientôt une semaine : sur une vidéo diffusée ce lundi sur les réseaux sociaux, on distingue une enseignante frapper violemment dans le dos une fillette de trois ans dans une école maternelle parisienne.

Ce jeudi, l’avocat de l’institutrice s’est longuement exprimé sur cet incident qui a suscité une vague d’indignation ; et déclenché l’ouverture d’une enquête préliminaire à la suite d’une plainte déposée par les parents.

Une affaire « tristement banale »

« C’est une affaire anecdotique, tristement banale au regard de la réalité des conditions de travail de bon nombre d’enseignants dans ce pays », a déclaré maître Laurent Hazan sur le plateau de BFMTV.

Au micro de nos confrères, l’avocat a tout de même reconnu un « geste malheureux », mais évoque un « craquage » de l’institutrice, estimant qu’elle « a craqué sous la pression ». D’après le rectorat cité par France info mercredi, la quinquagénaire a évoqué « une classe surchargée - 26 élèves ce matin-là - et une ambiance agitée ».

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Mardi, la ministre démissionnaire de l’Éducation, Nicole Belloubet, s’est dite mardi « choquée » par les images, réclamant la suspension de l’enseignante. « Elle a jeté en pâture sa fonctionnaire, qui est seule aujourd’hui » déplore encore le conseil, précisant que sa cliente a été « suspendue quatre mois » mais qu’elle continuera à touch...


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