Édouard Philippe a une idée "assez claire" de la présidentielle en 2027
Édouard Philippe continue son offensive politique. En pleine promotion pour la sortie de son ouvrage Des lieux qui disent, l'ancien Premier ministre plante des jalons en vue de la présidentielle de 2027.
"J'ai une idée assez claire sur la façon dont, s'agissant de moi, les choses pourraient se passer", a lancé celui qui est désormais maire du Havre ce mercredi sur France inter.
"Une victoire" de Marine Le Pen "possible"
Sans se déclarer ouvertement candidat à la course pour l'Élysée, Édouard Philippe n'a eu de cesse ces derniers jours de multiplier les messages à destination des Français.
Dans son camp politique, l'édile est à ce stade le meilleur successeur à Emmanuel Macron. Avec 31% d'opinions favorables chez les Français, il devance nettement Bruno Le Maire (16%) et Gérald Darmanin (12%) d'après un sondage Elabe pour BFMTV.
L'ex locataire de Matignon a encore jugé sur la radio publique "la victoire" de Marine Le Pen à la présidentielle "possible" tout en rappelant que "les circonstances de 2027, personne ne les connaît".
"Pas totalement identique" avec Macron
Interrogé sur ses relations avec le président, Édouard Philippe a reconnu "des proximités" tout en se disant "pas non plus totalement identique à lui, ni en termes de style, ni même sur toutes les convictions".
Le maire du Havre n'a pas hésité ces derniers temps à prendre ses distances avec le chef de l'État en prônant notamment la retraite à 65 voire 67 ans et en appelant à sortir faire la France des accords migratoires avec l'Algérie.
L'opération médiatique en cours cherche également à habituer les Français à sa transformation physique liée à deux maladies qui lui ont fait perdre notamment sa barbe, ses cils et ses sourcils, sans conséquence directe sur la santé.
Dans les rangs de son mouvement, on est pourtant bien conscient du principal handicap de l'ex-locataire de Matignon: sa position de favori dans les sondages, tout comme son ex mentor Alain Juppé. Longtemps en tête des études d'opinion, le chiraquien n'avait même pas réussi à gagner la primaire des Républicains en 2016.