Cet édito du « New York Times » appelant à ne pas voter Trump tient sur une carte postale

Les bureaux du « New York Times » à New York. Le quotidien américain a publié un édito contre Donald Trump la veille de l’élection présidentielle.
SPENCER PLATT / Getty Images via AFP Les bureaux du « New York Times » à New York. Le quotidien américain a publié un édito contre Donald Trump la veille de l’élection présidentielle.

ÉTATS-UNIS - Court, clair, précis. Le prestigieux quotidien américain The New York Times a publié samedi 2 novembre un édito appelant les électeurs à voter contre le républicain Donald Trump, donc pour la démocrate Kamala Harris, à l’heure où la campagne électorale américaine touche à sa fin.

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Dans cet article de 110 mots qui pourrait tenir sur une carte postale, le comité éditorial a écrit des phrases courtes et percutantes. « Vous connaissez déjà Donald Trump. Il n’est pas apte à diriger. Regardez-le. Écoutez ceux qui le connaissent le mieux », débutent les éditorialistes, à distinguer des journalistes de la rédaction.

L’édito du « New York Times » contre Donald Trump, publié le 2 novembre 2024.
Capture écran « New York Times » L’édito du « New York Times » contre Donald Trump, publié le 2 novembre 2024.

Et de lister : « Il a essayé de renverser une élection et reste une menace pour la démocratie. Il a aidé à renverser l’arrêt Roe vs Wade [sur la protection constitutionnelle de l’avortement, NDLR], avec de terribles conséquences. La corruption et le non respect de la loi par Trump vont au-delà des élections : c’est toute sa philosophie. »

Une présidentielle très serrée

Contrairement à Donald Trump adepte des fake news et des vérités alternatives, le New York Times s’efforce de sourcer toutes ces accusations en ajoutant des liens hypertextes sur une grande partie des termes utilisés afin de renvoyer vers des articles. Ces mots soulignés de rouge renforcent le caractère dramatique de la situation.

Le quotidien poursuit en assurant que Donald Trump, s’il est élu, s’en prendra à ses opposants, aux migrants, aux pauvres, aux classes moyennes, à l’environnement. « Les Américains devraient demander mieux. Votez », termine-t-il.

À la veille de la présidentielle du mardi 5 novembre, les sondages restent extrêmement serrés entre Donald Trump et Kamala Harris. Il est impossible de savoir qui va l’emporter. Le républicain a en tout cas déjà dénoncé des fraudes, et n’entend pas reconnaître les résultats de l’élection.

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