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Écologie : « Le plus grand défi politique du XXIe siècle a commencé ! »

ISA HARSIN/SIPA

Depuis quelques années, la question écologique a pris une place centrale au sein du débat public, en particulier chez les plus jeunes. S’engluer sur une autoroute, balancer de la soupe sur un Van Gogh, militer sur les réseaux sociaux ou dans la rue : pour afficher leur désarroi, les jeunes ne manquent pas d’idées, pas toujours bien senties il faut le dire.

Paradoxalement, la participation électorale des jeunes est au plus bas. Engagés, ces jeunes le sont-ils vraiment ? Une analyse simpliste consisterait à penser ce militantisme comme un effet de mode, lié à l’émergence sur les réseaux sociaux de comptes liés aux questions écologiques. Chez Écolucide nous pensons qu’une analyse générationnelle convient mieux pour expliquer ce phénomène.

L’horizon des événements

Un enfant né en 2005, qui a aujourd’hui dix-huit ans, a pu voir de son vivant le bouleversement de notre climat à une vitesse grand V : il se souviendra peut-être que, durant ses dix premières années, il neigeait un an sur deux, que la rivière en bas de chez lui était rarement à sec, et que 32 °C étaient considérés comme une température chaude pour un été.

En parallèle, l’émergence médiatique de la question écologique, a renforcé ce constat, via la construction d’un savoir et d’une communauté scientifique qui proposent des modèles de plus en plus fiables, n’en déplaise aux poncifs climato-dénialistes.

L’horizon de la jeunesse

est un monde en dérèglement

Bien sûr, il ne s’agit pas de faire de l’âgisme : une ...


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