«École en sous-France»: situation «dramatique» en outre-mer, alerte le principal syndicat enseignant
« École en sous-France. » Une formule choc pour une campagne d'alerte lancée par les représentants syndicaux FSU-SNUIPP du primaire des enseignants d'outre-mer. Sur des pages Facebook et Instagram, des photos montrent l'état déplorable des écoles dans les départements et régions d'outre-mer.
Sur les photos, le plafond des écoles qui s'écroulent, des murs délabrés, des toilettes insalubres... Les images sont choquantes. Elles résonnent comme un cri d'alarme lancé par la FSU-Snuipp, le principal syndicat d'enseignants du premier degré, quant à la « situation dramatique des écoles » dans les outremers.
« Les conditions d'enseignement ne sont pas acceptables et pèsent lourdement sur les conditions d'apprentissage », a expliqué à la presse Guislaine David, secrétaire générale de la FSU-Snuipp, lors du lancement d'une campagne baptisée « École en Sous-France ».
Rivomalala Rakotondravelo, responsable des questions des départements et régions d'outre-mer, explique que ces images sont hélas devenues banales : « Les images qui sont publiées, qui sont partagées, ont moins de retentissement dans les départements d’Outre-Mer parce que ce sont des photos qu’on connaît, ce sont des images que nous avons vues, que nous vivons. Cela fait plus réagir effectivement chez nos camarades hexagonaux que chez nous. »
Des enfants non scolarisés par manque de place
En fin de compte, le droit à la scolarisation n'est pas non plus toujours respecté, selon le syndicat, qui alerte sur le nombre d'enfants non scolarisés à la rentrée en raison « d'une forte pression démographique » et « d'un manque de places », notamment à Mayotte et en Guyane.
Taux d'échec élevé
(Et avec AFP)