Un échange de prisonniers conclu entre Washington et Téhéran sous l'égide du Qatar
Un échange de prisonniers a eu lieu entre les États-Unis et la République islamique après le déblocage de fonds iraniens gelés d'un montant de 6 milliards de dollars, a confirmé lundi un haut responsable de la Maison Blanche. Cinq ex-prisonniers américains ont atterri au Qatar, qui a servi de médiateur dans les négociations.
Faut-il y voir un signe d'apaisement entre Téhéran et Washington ? Un haut responsable de la Maison Blanche a confirmé lundi 18 septembre que cinq Américains qui étaient prisonniers en Iran, ainsi que deux femmes membres de leurs familles, avaient quitté le pays dans le cadre d'un échange de prisonniers politiquement risqué pour Joe Biden.
Il s'agit de Siamak Namazi, qui est accompagné de sa mère, d'Emad Sharqi, de Morad Tahbaz, qui quitte l'Iran en compagnie de son épouse, ainsi que de deux autres personnes dont les noms n'ont pas été divulgués.
Cinq ressortissants iraniens, poursuivis ou condamnés aux États-Unis pour des délits sans violences, bénéficieront eux de mesures de clémence, a-t-il précisé. Cet échange de prisonniers s'accompagnera de sanctions contre le ministère iranien du renseignement ainsi que l'ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad, une manière pour la Maison Blanche de contrer toute accusation de complaisance envers le régime de Téhéran.
Après l'annonce de cet échange, Joe Biden a promis de "continuer à sanctionner l'Iran pour ses actions provocatrices dans la région".
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