À Villeurbanne, la visite d’Éric Zemmour émaillée d’incidents

Éric Zemmour, ici à Paris, le 4 décembre 2022.
Éric Zemmour, ici à Paris, le 4 décembre 2022.

POLITIQUE - Éric Zemmour n’était pas le bienvenu à Villeurbanne ce samedi 25 mars. Quelque 300 personnes s’étaient rassemblées pour protester contre la visite du politique dans un centre culturel de Villeurbanne (Rhône). Celles-ci ont été repoussées par la police.

La préfecture avait interdit toute manifestation devant la salle du CCVA (centre culturel et de la vie associative) où l’ancien candidat à l’élection présidentielle devait tenir en début d’après-midi une séance de dédicaces pour son livre Je n’ai pas dit mon dernier mot.

La police, présente en nombre, a fait usage de gaz lacrymogènes pour écarter les manifestants, qui scandaient « Zemmour casse-toi ! », parvenant à les cantonner hors du périmètre interdit, à une centaine de mètres de l’entrée de la salle.

La visite à Villeurbanne d’Éric Zemmour avait initialement été interdite par la mairie socialiste de la ville par crainte de débordements. Mais l’arrêté municipal, aussitôt attaqué par un « référé liberté » de Reconquête, avait été suspendu vendredi par le tribunal administratif de Lyon.

« Je prends acte de la décision du juge administratif. Dès lors qu’ils décident de maintenir leur événement, j’appelle les organisateurs à la responsabilité », avait réagi dans un communiqué le maire PS de cette commune mitoyenne de Lyon, Cédric Van Styvendael, avant d’appeler « au plus grand calme ».

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