Yahoo Actualités À Sciences Po Paris, une caméra retrouvée pour la 2e fois dans les toilettes, les étudiants inquiets
SCIENCES PO - Une nouvelle polémique au sein de Sciences Po Paris ? À deux reprises depuis septembre, des caméras ont été retrouvées dans les toilettes de l’établissement prestigieux de la rue Saint-Guillaume, dans le VII arrondissement de Paris. Les étudiants sont inquiets et l’école a porté plainte, rapportent ce mardi 12 novembre Le Parisien et Le Figaro Étudiant.
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Le premier incident a eu lieu le 17 septembre. Une jeune femme a découvert un petit appareil carré blanc, accroché à l’aide d’un aimant sur un miroir et tourné vers les toilettes. « La direction a immédiatement pris toutes les mesures qui s’imposent pour répondre à cet acte inacceptable », indique l’école au Figaro. Après le dépôt d’une plainte, la direction avait décidé de ne pas en informer les élèves, ce que condamnent les syndicats étudiants.
Sciences Po envoie un mail appelant à une « vigilance accrue »
Moins de deux mois plus tard, vendredi 8 novembre, l’incident s’est reproduit. De nouveau, une élève a découvert une caméra, cette fois-ci sur un distributeur de protections périodiques. Une fois l’objet retiré, il a été confié à la police en complément d’une nouvelle plainte. Il s’agirait d’une caméra connectée, c’est-à-dire reliée à un smartphone par internet, ce qui permet à son propriétaire de visionner les images en temps réel et de les enregistrer.
« J’ai reçu beaucoup de messages d’étudiants qui se disent inquiets pour leur intimité et leur sécurité », explique au Figaro Quentin Coton, un responsable du syndicat étudiant de droite UNI à Sciences Po.
Face à l’inquiétude grandissante des étudiants et la colère de ceux qui auraient aimé être prévenus plus tôt, l’Institut d’études politiques a donc décidé d’être transparent en envoyant un mail, appelant à une « vigilance accrue ». Consulté par Le Parisien, le message écrit par la direction précise : « si vous trouvez des dispositifs de captation photo ou vidéo, nous vous recommandons de les photographier puis de les saisir et de les apporter au bureau des appariteurs ». Par ailleurs, Sciences Po Paris ajoute que « des recherches ont d’ores et déjà été lancées dans l’ensemble des locaux et seront dorénavant systématisées ».
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