« Israël is Forever » : le « gala de la honte » en soutien à l’état hébreu mobilise des milliers de contre-manifestants à Paris

Mercredi 13 novembre, des milliers de personnes ont manifesté à Paris contre la gala de l’association « Israël Is Forever ».

GAZA - « C’est une honte pour la France. » Mercredi 13 novembre, quelques milliers de personnes ont manifesté à Paris à l’appel d’associations, syndicats et partis politiques de gauche pour dénoncer la tenue dans la soirée dans la capitale française du gala « Israël is Forever », une association proche de l’extrême droite israélienne.

Au cours des derniers jours, l’annonce de la venue du ministre des Finances Bezalel Smotrich, connu pour ses positions suprémacistes et en faveur d’une colonisation tous azimuts des territoires palestiniens, avait provoqué un tollé politique et des demandes d’interdiction de l’événement de la part de la gauche.

Mardi, le porte-parole de ce membre du gouvernement de Benjamin Netanyahu a finalement affirmé que le ministre n’interviendrait pas au gala, du moins en personne.

Comme vous pouvez le voir dans notre reportage vidéo en tête d’article, Le HuffPost a suivi cette contre-manifestation dans la capitale, alors que le gala avait lieu dans un endroit tenu secret. À notre micro, plusieurs sympathisants et militants de la cause palestinienne expliquent pourquoi, selon eux, cet événement aurait dû être interdit.

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, interrogé sur la radio RTL ce mercredi, a indiqué ne pas avoir interdit ce gala dans la mesure où il ne semble pas présenter de risques de troubles à l’ordre public « importants ».

« Israël is Forever » a été fondé en 2015 par le militant sioniste radical Jacques Kupfer, ancien dirigeant du Likoud de France et fervent partisan de l’annexion de la Cisjordanie, comme le rappelait Le Monde en mars 2023. Sa fille Nili Kupfer-Naouri préside aujourd’hui l’association. Depuis un an, ses prises de position ont provoqué de nombreuses critiques, notamment lorsqu’elle affirmait sur le plateau de CNews, en octobre 2023, « qu’il n’y a pas de population civile innocente à Gaza ».

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