À Paris, le boulevard périphérique va passer à 50 km/h à partir du 1er octobre sur un premier tronçon
Malgré l’opposition et les doutes d’une partie du monde politique, la maire de Paris Anne Hidalgo a confirmé le calendrier de réduction de la vitesse.
La réunion entre Anne Hidalgo et le nouveau ministre délégué aux Transports François Durovray n’aura rien changé. Projet phare de la maire de Paris, l’abaissement de la vitesse maximale de circulation sur le boulevard périphérique à 50 km/h va bel et bien avoir lieu, en plusieurs étapes, à compter du mardi 1er octobre, a confirmé la municipalité ce vendredi 27 septembre. Il sera finalisé pour l’ensemble de l’anneau le 10 octobre.
Le passage de la vitesse maximale à 50 km/h, au lieu des 70 km/h actuels, s’appliquera donc dès mardi sur un tronçon allant de la porte des Lilas, au nord-est de Paris, et la porte d’Orléans, plein sud, a précisé la mairie, confirmant une information donnée en premier par BFM Paris. Il faudra ensuite six nuits de fermeture - de certaines voies, par tronçons - pour poser la nouvelle signalétique, qui sera généralisée le 10 octobre à l’ensemble des 35 km du boulevard périphérique.
Une décision qui revient à la mairie de Paris
« On ne va pas verbaliser les automobilistes dès le 1er octobre (mardi, ndlr), il va y avoir une période de transition pour changer les panneaux, les radars… », a assuré la semaine dernière le premier adjoint à la mairie de Paris, Patrick Bloche.
La décision d’abaisser la vitesse sur cette autoroute urbaine, empruntée par plus d’un million de véhicules par jour, relève de la compétence de la mairie de Paris qui en est propriétaire. Elle devrait être effective après la parution d’un arrêté municipal.
Le nouveau ministre délégué aux Transports, François Durovray, a fait savoir qu’il n’était pas favorable à la mesure, estimant que « cela ne servait à rien de restreindre la circulation s’il n’y a pas d’alternatives ». Même si, a-t-il reconnu jeudi lors d’une conférence de presse, Anne Hidalgo est « parfaitement en droit d’appliquer une réduction de la vitesse ». Il s’est entretenu sur le sujet ce vendredi avec l’édile socialiste, sans que leur entrevue fasse évoluer la situation.
La décision d’Anne Hidalgo annoncée début septembre a soulevé de vives critiques, notamment de la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse (LR) et d’organisations patronales franciliennes, qui dénoncent une mesure prise de manière « unilatérale » et « antisociale ».
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